Etat des lieux des cinémas de genres français

Depuis plusieurs années, Fais pas Genre ! ambitionne de dresser un état des lieux des cinémas de genres français en s’entretenant avec ses acteurs d’hier et d’aujourd’hui.


Le visage de Suliane Brahim caché derrière un voile transparent et un un peu opaque dans le film La Nuée.

[Entretien] Just Philippot, esprit de synthèse

Notre dossier déjà conséquent d’Etat des lieux des cinémas de genres français avait tendance à quelque peu tourner en rond autour des mêmes constats, des mêmes espoirs… et des mêmes désillusions. Mais de toute évidence, si 2020 sera une année à oublier, 2021 sera quant à elle mémorable. Car comme Virginie, le personnage principal de La Nuée (Just Phillipot, 2020), le genre à la française a augmenté les doses, fait fructifier son vivier, injecté du sang neuf, édifié ça et là de nouvelles serres. Les sauterelles se multiplient, elles déferlent, elles ont faim. Entretien avec un affamé et son film aussi majeur que prototype.


Alice et Joachim sont assis côte à côté sur un banc dans une cité bosniaque, devant un petit parterre de verdure, scène du film Les héros ne meurent jamais pour notre interview d'Aude Léa Rapin.

[Entretien] Aude Léa Rapin, histoire de fantômes

Présenté à la Semaine de la Critique de Cannes en 2019, Les Héros ne meurent jamais (Aude Léa Rapin, 2020) s’est finalement frayé un chemin en salles entre deux confinements. Aude Léa Rapin y raconte l’enquête étonnante d’Alice (Adèle Haenel) sur les traces de la prétendue vie antérieure de son ami Joachim, une enquête qui les mène jusqu’en Bosnie, pays hanté par les fantômes de la guerre. Analyse d’une nouvelle incursion dans le cinéma de genres français avec sa réalisatrice.


[Entretien] Jan Kounen, d’un autre espace-temps

Entretien avec l’une des figures de proue de la révolution irrévérencieuse et mal-élevée qui a contaminé le cinéma français des années 2000. Vous l’avez compris, c’est avec Jan Kounen (Dobermann, Blueberry, 99 francs) que nous avons eu l’honneur de discuter alors qu’il était l’invité du Festival International du Film Grolandais de Toulouse. Cette discussion fut l’occasion de revenir sur ses débuts de réalisateur jugé « radical », de parler de son dernier film en date et en salles (Mon Cousin, 2020) de discuter de nos manières actuelles de consommer les images et d’appréhender le temps, et, pourquoi pas aussi, de parler de voyage intersidéral et de méditation…


Portraits en mosaïque de la réalisatrice Zoé Wittock et de la productrice Anaïs Bertrand pour notre interview.

[Entretien] Zoé Wittock & Anaïs Bertrand, au coeur de la machine

L’une est réalisatrice, l’autre productrice et toutes deux signent avec Jumbo un étonnant premier film : de ceux qu’on dit “inclassables”, “différents”, “étranges” et “Hybrides”. Soit, tout ce que l’on aime et recherche en ces lieux. Nous avons pu discuter longuement avec Zoé Wittock et Anaïs Bertrand, dans le cadre de notre état des lieux des cinémas de genres français. 


[Entretien] Jeremy Clapin, à corps perdu

Désormais disponible en DVD et Blu-Ray, J’ai perdu mon corps (Jérémy Clapin, 2019) trône en bonne place parmi notre top des films qui firent pas genre en 2019. Son réalisateur a accepté de revenir avec nous sur l’incroyable parcours du long-métrage, entre Césars et Oscars, et sur la place du cinéma d’animation pour adultes en France. A corps perdu J’ai perdu mon corps (2019) a remporté des prix à Annecy et à Cannes, puis le […]


[Entretien] Léo Karmann, pour un cinéma “de ventre”

Jolie surprise du début de l’année 2020, La Dernière Vie de Simon de Léo Karmann apporte de l’eau au moulin de notre état des lieux des cinémas de genres en France. Impossible pour nous de ne pas s’entretenir avec son metteur en scène, en particulier après que ce premier long-métrage ait été élu film qui fait pas genre du mois de février par nos lecteurs. Pour un cinéma “de ventre” Alors que nous tenons depuis […]