umberto lenzi


L’Avion de l’Apocalypse

Umberto Lenzi n’est pas réputé pour verser dans l’horreur, mais que voulez-vous ma p’tite dame, au début des années quatre-vingts et du déclin du cinéma populaire italien, il faut bien s’adapter à la demande. Entre deux films de cannibales – une « mode » lancée par Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato) en 1980 – il réalise L’avion de l’apocalypse (1980), emballé par Artus dans un bien joli coffret Blu-ray/DVD. Mine de rien, cette très modeste série B encensée par Quentin Tarantino fait figure d’OVNI dans le genre usé jusqu’à la corde des histoires de zombies.

L'Avion de l'apocalypse Umberto Lenzi Hugo Stiglitz

Plan rapproché-épaule sur un des voyous du film Échec au gang, narguant la police avec une grimace dans la rue.

Échec au Gang

Dans sa démarche de faire connaitre de vieux films du monde entier, Le Chat qui fume édite le film Échec au gang (Umberto Lenzi, 1978), troisième volet des aventures du criminel Poubelle. Un poliziottesco – sous-genre policier venu d’Italie – qui fait la part belle à l’aspect dramatique, et qui, grâce à sa nouvelle restauration, n’a jamais paru aussi étincelant.


Cannibal Ferox

Félin sans peur d’aller fouiller dans les recoins les plus évocateurs du cinéma italien, Le Chat qui Fume offre en éclatant coffret Blu-Ray édition limitée un « classique » du bis opportuniste et provocateur : Cannibal Ferox, réalisé en 1981 par Umberto Lenzi.

Lorraine de Selle immergée dans la boue, tend la main vers nous pour qu'on la sauve ; plan issu du film Sans voir les nymphes.

Au pied d'un lit, une femme attachée et bâillonnée regarde avec espoir un téléphone rouge, à quelque mètres d'elle ; scène du film Des fleurs pour un espion.

Des fleurs pour un espion

Plongée dans l’Euro Spy, genre d’exploitation on ne peut plus opportuniste surfant sur la James Bond mania des années 60, grâce à la sortie en DVD chez Artus Films de Des fleurs pour un espion réalisé par le roublard Umberto Lenzi en 1966. Critique d’un long-métrage bis certes, mais qui n’a peut-être pas tant à rougir de la comparaison avec son illustre modèle.


Chats rouges dans un Labyrinthe de Verre

Le regretté Umberto Lenzi, nom glorieux du cinéma populaire italien des années 70-80, n’avait pas encore connu d’édition hommage d’un de ses films à la suite de son décès. C’est enfin chose faite, et c’est sans surprise, pour le mieux, le Chat qui fume qui nous gratifie d’une belle édition d’un de ses projets les plus méconnus, giallo étonnant, généreux, et réflexif encore inédit jusqu’ici en France, que l’on peut découvrir dans une copie sublime. […]