peplum


Dar L’invincible

Fût une époque où les grandes fresques d’heroic fantasy faisaient encore rêver les spectateurs, avec leurs héros huilés et musclés combattant d’effroyables ennemis parés de têtes de mort. Si Conan le Barbare (John Milius, 1982) reste le mètre étalon du genre qui aura donné envie à de nombreux réalisateurs de se frotter aux armures qui piquent avec plus ou moins de talent, ne faites pas l’erreur de passer à côté de Dar l’invincible (Don Coscarelli, 1983), adaptation du roman The Beast Master d’Alice André Norton, loin de mériter sa réputation de sous Conan. Pour l’occasion, ESC nous promet une superbe galette Blu-Ray UHD 4K pleine de contenus qui raviront les fans de la première heure.

Dar l'invincible, incarné par Marc Singer, est pensif, dans un décor rocailleux aride, sur lequel plane un corbeau qui semble le regarder.

Combat entre les gladiateurs Paul Mescal et Pedro Pascal dans l'arène du film Gladiator II.

Gladiator II

S’il est bien un film qui se suffisait à lui-même et qui n’appelait pas à une suite, c’est bien Gladiator (Ridley Scott, 2000), le grand classique qui avait relancé la mode du péplum à Hollywood. Et pourtant, après un quart de siècle de rumeurs en tous genres, le voici prêt à débouler dans l’arène : Gladiator II (Ridley Scott, 2024). Un film plus intéressant pour ce qu’il raconte de son réalisateur que pour son contenu…


Caligula – The Ultimate Cut

Le film maudit de Tinto Brass fait l’objet d’une nouvelle version, en salles en France depuis juin. Alors qu’on ne pouvait s’y rendre qu’au titre de la curiosité de voir un objet de culte très moyen sur grand écran, la transformation du projet par Thomas Negovan a réussi l’exploit de faire d’une série B ratée un chef-d’œuvre impérial qui hante bien après sa projection : critique de Caligula – The Ultimate Cut.

Plan composé comme un tableau sur une salle du palais impérial, dans lequel Caligula, son épouse, et plusieurs serviteurs reçoivent la visite du conseiller Longinus ; la pièce est décorée par des longs rideaux roses ; scène de Caligula - The Ultimate Cut.

Le lion et le vent

Pointons nos mirettes vers un scénariste majeur, John Milius, cinéaste et scénariste ayant apporté insolence et audace au cinéma américain des années 70. Rimini Editions nous propose de revoir Le Lion et le Vent (1975), son spectaculaire film d’aventure, dans la lignée de Lawrence d’Arabie (David Lean, 1962), dont l’histoire tourne autour de l’enlèvement d’une résidente américaine par un seigneur du Rif. Entre La Rose et la Flèche (Richard Lester, 1976) et l’adaptation de Rudyard Kipling, L’Homme qui voulut être roi (John Huston, 1975) – dont on vous parlait hier – le mythique Sean Connery est Raisuli, chef berbère défiant à distance Théodore Roosevelt, figure essentielle de l’œuvre de Milius.

Gros plan sur le visage de Sean Connery dans le désert, le visage entouré d'un turban blanc dans le film Le lion et le vent.