Catacombes

C’est dans les catacombes que l’on trouve des trésors enfouis, des perles, des pépites d’or oubliées, des chef-d’oeuvres maltraités par le temps ou par l’inteligencia. Si vous osez, descendez dans ces catacombes, vous ne le regretterez pas. Les explorateurs de “Fais pas Genre !” vous y feront découvrir toute sorte de films.


Le Député

Dans un cinéma qui a su entretenir un enchevêtrement entre le politique, le sexe, et l’interdit, Eloy de la Iglesia fait oeuvre avec “Le Député” (1978) non plus de confusion, mais de conjugaison claire entre ces trois éléments au coeur de son oeuvre. Dans ce thriller érotico-marxiste – oui oui – le cinéaste signe un film à la fois courageux et sensuel, à l’écriture comme à la mise en scène, qui tente d’échapper aux griffes du fascisme encore tapis dans l’ombre.

José Sacristán le poing levé, derrière un micro lors d'un discours dans le film Le député ; derrière lui un assistant bras croisés, et un drapeau représentant un point serré, la faucille, le marteau.

Plan de profil sur Kim Novak, avec pour fond la toile rouge qui recouvre les murs du célèbre restaurant du film Sueurs froides.

Sueurs Froides

À la faveur d’une nouvelle édition 4K, il est temps pour Fais Pas Genre de se pencher sur une œuvre aussi incontournable que commentée : Sueurs Froides (Alfred Hitchcock, 1958). Une copie flambant neuve qui permet de redécouvrir ce jeu de dupes entre James Stewart et Kim Novak et le génie de sa mise en scène, toujours intact après bientôt soixante-dix ans…


Épouvante sur New York

Après “Meurtres sous contrôle” (1976), Rimini poursuit sa réédition des films de Larry Cohen avec “Épouvante sur New York” (1982) dans un joli combo DVD/Blu-ray agrémenté d’un livret de 24 pages signé Marc Toullec. Mêlant horreur, fantastique et science-fiction, ce petit bijou est un véritable manuel de la débrouille à destination des réalisateurs désargentés.

Un Quetzalcóatl géant au-dessus des buildings dans le film Épouvante sur New York.

Une inquiétante silhouette de femme attend à la fenêtre d'une chambre d'enfant plongée dans la nuit, seulement éclairée par les rayons de la Lune ; plan issu du film Lady in white.

Lady in White

Parfois titré Les Fantômes d’Halloween dans nos contrées françaises, Lady In White (Frank LaLoggia, 1988) retrouve toute la poésie de son titre original dans la réédition du Chat qui Fume. Une occasion en or – et en haute définition ! – pour découvrir cette petite pépite de la fin des années 80, sorte de croisement entre Amblin, la Hammer et le cinéma italien… Fantômes en Fête Ce qu’il y a de bien avec toutes ces rééditions […]


Antropophagus

Un homme dévorant ses propres entrailles, ça ne se voit pas tous les jours, et ça, le nouvel éditeur Vidéo Popcorn l’a bien compris puisqu’il édite pour la première fois en blu-ray cet Antropophagus (Joe D’Amato, 1980) dont on ne peut que vous conseiller le visionnage devant une belle assiette de charcuterie…

Gros plan sur le visage affamé du zombie d'Antropophagus, bouche en sang, s'apprêtant à dévorer la victime à ses pieds.

Gros plan sur le monstre du film The Nest.

The Nest

Premier long-métrage de Terence H. Winkless, “The Nest” (1988) est parfois connu en France sous le nom de “Voyage au bout de l’enfer”, un titre passe-partout beaucoup moins parlant que l’original qui signifie « Le Nid ». Le Chat Qui Fume offre aujourd’hui un Blu-ray mérité à cette petite production Corman certes typique de l’époque mais pas tout à fait comme les autres.