Martin Courgeon


A propos de Martin Courgeon

Un beau jour de projection de "The Room", après avoir reçu une petite cuillère en plastique de plein fouet, Martin eu l'illumination et se décida enfin à écrire sur sa plus grande passion, le cinéma. Il est fan absolu des films "coming of age movies" des années 80, notamment ceux de son saint patron John Hughes, du cinéma japonais, et de Scooby Doo, le Film. Il rêve d'une résidence secondaire à Twin Peaks ou à Hill Valley, c'est au choix. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riwIY


La jeune Aya chante sur scène avec un micro sur pied, dans le film Aya et la sorcière.

Aya et la Sorcière

Le studio Ghibli, ici sous la houlette du fils d’Hayao Miyazaki, Goro, s’essaye à l’animation 3d pour une adaptation d’un roman de Diana Wynne Jones. Des enfants, des sorcières, de la magie, beaucoup des ingrédients Ghibli sont là, mais il n’est pas sûr que cette nouvelle recette fonctionne… Retour sur cette immense déception, vue dans le cadre du Festival de Gérardmer.


Harley Quinn, une batte de base-ball derrière sa nuque, pose avec ses coéquipières du film Birds of Prey pour notre article sur les femmes dans le cinéma de genre.

[Bilan 2020] Genre au féminin

Après une année bien mouvementée pour le cinéma (comme pour tout le reste d’ailleurs), il est bon de se rappeler que nous avons aussi parfois eu de quoi nous réjouir. Certes, on ne compte plus les mauvaises nouvelles, les annulations, les décalages… Mais en s’efforçant de regarder 2020 sous d’autres biais : moins pessimistes, moins déprimés, on peut aussi constater une certaine vitalité du cinéma, comme de la société. En particulier pour ce qui concerne les cinémas de genres, et la place remarquable que les figures féminines s’y sont taillées en cette année plus que jamais charnière.


Une femme vue en contre-plongée, porte un angoissant masque représentant le crâne d'un cerf, scène du film The wretched.

The Wretched

Attention, le film que nous allons aborder aujourd’hui n’est pas n’importe quelle petite production horrifique faisant le tour des festivals mais sortant finalement le plus souvent en direct-to-video. Non. The Wretched, est un film d’horreur au budget limité, certes, mais c’est aussi l’un des champions du box-office de l’année. Car oui, plusieurs semaines d’affilées, The Wretched, fut le n°1 du box-office américain. Le succès surprise de ce film d’horreur au budget modeste n’est-il alors que le fruit d’un contexte exceptionnel et imprévisible ? Est-il une réelle bonne surprise dans le paysage du cinéma de genre, où un flot de petits films d’horreur quelconques abonde ? Partons donc à la chasse aux sorcières pour le savoir.


Une femme blonde gît dans une grange plongée dans la pénombre, seule la lumière de la lune vient éclairer le visage et la poitrine ensanglantée de la victime, scène du film Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff.

Les week-ends maléfiques du Comte Zaroff

Le descendant du diabolique Zaroff se bat contre ses propres démons et les tendances sadiques de sa lignée. Voilà en somme le programme de cette revisite Bis, horrifique et érotique du classique américain des années trente, proposé dans une restauration en 4K par le Chat Qui Fume.


Sur fond noir, deux mains de femmes attrapent les reins d'un dos d'homme sur lequel est tatouée une divinité japonaise, plan d'un film pinku eiga.

Pinku Eiga, des roses et des épines

Genre emblématique du cinéma alternatif japonais l’appellation Pinku Eiga désigne depuis les années soixante le cinéma érotique nippon. Ce cinéma d’exploitation, à petit budget est cependant loin d’être monolithique. Permettant à toute une nouvelle génération d’artiste de débuter et de s’exprimer librement, l’histoire du Pinku Eiga est émaillé de véritables œuvres politiques et avant-gardistes. Ce sont cinq de ces films hors-normes que proposent Carlotta dans son coffret Blu-Ray et DVD “5 Pink Films”.