queer


Luc Besson, le masculin l’emporte ?

Avec son « Dracula » (2025), Luc Besson semble confirmer un virage dans sa filmographie abondante. Incarnée par l’intense comédien Caleb Landry-Jones, cette évolution masculine, avec certains accents rétrogrades, vient percuter l’œuvre d’un réalisateur dont l’une des marques de fabrique était pourtant « la place du genre féminin » avec toutes les guillemets nécessaires.

Plan rapproché-épaule sur Caleb Landry-Jones déguisé et maquillé en femme, dans la salle d'interrogatoire du film Dogman de Luc Besson.

PLusieurs monstres regardent l'objectif, tous debout autour d’un pilier portant un large bol.

Cabal

En mai dernier sortait chez ESC une édition collector du second long-métrage de Clive Barker, maître de l’horreur britannique, père des Cénobites et de Candyman, « Cabal » (1990). Edité pour la première fois en France dans une magnifique version Director’s Cut UHD 4K, il était temps pour nous de rendre honneur à cette œuvre mésestimée et malmenée.


Je suis déjà mort trois fois

Maxence Vassilyevitch se lance en 2024 dans un étonnant projet : le tournage en comité réduit – lui et sa compagne Anaïs Ruales Borja – d’un portrait de l’acteur et réalisateur Jacques Nolot, l’une des grandes figures parisiennes du cinéma queer et marginal. A eux trois ils passent plusieurs jours à reconstituer une journée de ce cinéaste de 82 ans.

Jacques Nolot prend le soleil, debout les yeux fermés, sur le toit de son appartement, dans le documentaire Je suis déjà mort trois fois.

Plan rapproché-poitrine sur Louiza Aura sur scène, micro aux lèvres, dans Les reines du drame réalisé par Alexis Langlois.

[Entretien] Alexis Langlois, mélodrama-queen

Voilà quelques années maintenant qu’Alexis Langlois se démarque grâce à ses courts-métrages comme une des figures montantes d’un cinéma underground, punk et queer. En franchissant le cap du long avec « Les Reines du Drame » (2024), le flambeau porté par John Waters, Bruce LaBruce, Gregg Araki et tous les autres semble entre de bonnes mains.