phil tippett


[Bilan 2023] Les Séquences qui n’ont pas fait genre en 2023

Après vous avoir dévoilé il y a quelques jours notre TOP 10 des films qui n’ont pas fait genre en 2023, on vous propose d’explorer, de découvrir, de revisiter, quinze séquences qui n’ont pas fait genre lors de l’année écoulée. Ces scènes partagent toutes un point commun : elles hantent pour longtemps. Certaines d’entre elles étant des “scènes de fin” nous précisons que des spoilers et autres divulgachis peuvent se loger dans ces textes.


[TOP10] Les Films qui n’ont pas fait genre en 2023

Une nouvelle année qui commence c’est surtout l’occasion de regarder en arrière pour livrer les habituels TOP10 et désigner le film qui « fait pas genre » de l’année. Chacun.e des rédacteurs/trices a dû choisir les 10 films qui, pour lui/elle, « n’ont pas fait genre » en 2023 parmi ceux qui répondent aux critères de notre ligne éditoriale, et seulement ceux-là. Voici donc le TOP10 des films qui font pas genre de 2023 !


Mad God

Au cours des trente dernières années, Phil Tippett, le grand créateur d’effets spéciaux – la saga Star Wars, Jurassic Park, Robocop, Starship Troopers… – a travaillé dur sur le projet d’une vie, son long-métrage Mad God, un film d’animation expérimental en stop motion se déroulant dans un “monde fantôme de l’humanité”. L’artiste de génie fut récemment mis à l’honneur dans un documentaire de Gilles Penso et Alexandre Poncet. Ce dernier – que nous avions interviewé – dit du film du maître qu’il est une “expérience très difficile à décrire”. Xavier Colon de la programmation du PIFFF va jusqu’à parler de « SFX porn ». Préparez-vous à entrer dans un univers beau, sale et viscérale, habité par des monstres, des scientifiques fous et des cochons de guerre…

Un savant fou portant une masque chirurgical ensanglanté et des lunettes à reflet qui empêchent de voir ses yeux, tend sa main au dessus d'un cobaye sur la table d'opération, indéfinissable, mi-organique mi-machine ; scène du film Mad god.

Le réalisateur Alexandre Poncet pose entre deux squelettes de maquettes - un dinosaure et un gorille sur un socle - pour son documentaire sur Phil Tippett.

[Entretien] Alexandre Poncet, sur le Phil

Depuis sa plus tendre enfance, Alexandre Poncet est un amoureux des monstres et des effets spéciaux. Il l’a bien sûr prouvé en prêtant sa plume à la revue Mad Movies. Mais depuis 2009, avec son comparse Gilles Penso, il s’est lancé dans l’aventure du documentaire. Après Ray Harryhausen – Le Titan des effets spéciaux (2011) et Le Complexe de Frankenstein (2016), il nous parle dans ce long entretien de son dernier bébé, Phil Tippett : Des rêves et des monstres. L’occasion de revenir avec lui sur sa rencontre et son rapport avec ce dernier représentant d’un artisanat perdu, grand magicien de la stop motion – l’animation image par image – concepteur d’une vraie galerie de créatures magistrales et symbole de tout un pan de l’histoire des effets spéciaux.


Phil Tippett, des rêves et des monstres

Après Ray Harryhaussen, le titan des effets spéciaux (2011) et Le Complexe de Frankenstein (2015), le duo de réalisateurs-critiques formé par Alexandre Poncet et Gilles Penso, revient aux affaires, prolongeant leur champ de recherches et de fascinations pour les créateurs de monstres, avec le documentaire consacré à Phil Tippett, légende du stop-motion et des effets-spéciaux.

Phil Tippett travaille une maquette, seul assis dans un atelier cerné par des éclairages de cinéma.