david fincher


Shailene Woodley vue de dos, en contre-jour, lève les mains en l'air, sous la lumière de lampes torches qu'on devine être celles d'agent de police, dans le film Misanthrope.

Misanthrope

Du Silence des Agneaux (Jonathan Demme, 1990), Seven (David Fincher, 1995), Usual Suspects (Bryan Singer, 1995) ou L.A. Confidential (Curtis Hanson, 1997) pour les meilleurs ; à Bone Collector (Phillip Noyce, 1999), Le Collectionneur (Gary Fleder, 1997) ou Copycat (Jon Amiel, 1996) pour les ersatz : les années 90 ont été riches en courses contre le tueur, et elles représentent encore à ce jour une sorte d’âge d’or du polar. Fincher, plus particulièrement, est celui qui a imprimé de sa patte le genre et qui continue jusqu’à son prochain The Killer qui sortira fin 2023, à le nourrir et le réinventer. Misanthrope (Damián Szifron, 2023) arrive donc comme une synthèse de tout cet héritage cinématographique en puisant ici et là le meilleur de ce cinéma nineties.


Mank

Six ans que nous attendions le retour au cinéma du prodige David Fincher, et c’est paradoxalement sur la plateforme où il fit un détour sériel remarqué et remarquable – Mindhunter – qu’il nous revient aujourd’hui. Projet vieux de trente ans, Mank raconte le parcours du scénariste méconnu Herman Mankiewicz et ce qui le mena à écrire le scénario du plus grand film de l’Histoire du Cinéma, Citizen Kane (Orson Welles, 1941). Concentrant une attente démesurée, le film semble avoir surpris son monde, et il est temps pour nous d’y revenir, en vous expliquant pourquoi il mérite sa place dans nos colonnes. Qui plus est, une place de choix.


Génération Propaganda (Livre) 1

Fais pas Genre vous parle très en retard du nouvel ouvrage publié chez les Playlist Society, Génération Propaganda de Benoît Marchisio. Récit passionnant d’une boîte de production disparue dans l’indifférence presque généralisée il y a 20 ans, en même temps qu’évocation passionnée d’une effusion créative incroyablement vive. Si tu t’en souviens c’est que tu n’étais pas là Avant d’ouvrir le livre, j’étais pris d’une légère appréhension. Qu’est-ce qui va bien pouvoir me passionner dans l’histoire […]


Hara Kiri: mort d’un Samouraï 1

Avec Hara Kiri, Takashi Miike aborde avec une sobriété et une élégance rare, l’un des genres les plus codifiés du cinéma nippon, le chambara (“film de samouraï”). L’électron libre du cinéma japonais propose plus qu’un simple remake du film de Masaki Kobayashi sorti en 1962, son Hara Kiri à lui est étonnamment plus sobre. Décryptage d’un virage stylistique, ou d’une ruse de caméléon. Caméléon et pantomime Takashi Miike est un cinéaste caméléon. Avec ses lunettes […]