tueur en série


Megalomaniac

Retour sur le festival Grindhouse Paradise à Toulouse qui avait eu le culot de projeter en fin de soirée le film sombre et suintant Megalomaniac (Karim Ouelhaj, 2002), narrant les chroniques criminelles d’un tueur en série et de sa discrète sœur. Une œuvre désespérée à ne pas mettre devant tous les yeux, visible aujourd’hui sur la plateforme Shadowz.

Des silhouettes errent tête baissée dans un tunnel d'égout plongé dans une lumière rouge dans le film Megalomaniac.

Jeffrey Dahmer en boîte de nuit, un verre d'alcool dans la main et portant un t-shirt blanc, dans une lumière rouge sombre.

Dahmer (Mini-Série)

On en parle partout, et pour cause, la mini-série Dahmer consacrée à l’un des tueurs en série les plus tristement célèbre des Etats-unis (et du monde) est désormais le programme le plus regardé de la plateforme Netflix depuis son lancement. Un constat qui pourrait nous orienter vers un biais d’analyse particulier, quant à la fascination morbide qui nous pousse à s’envenimer les yeux et l’esprit de ces récits d’horreur tirés de faits-réels. Mais fort heureusement, il n’y a pas que cela dans cette mini-série qui, dans sa seconde partie, pousse son sujet jusqu’à une décomposition méta, en s’intéressant finalement moins à disséquer la psychologie et le mode opératoire des actes de Dahmer que l’incapacité d’un système social et politique à les éviter.


Henry, portrait d’un serial killer

Après Schizophrenia (Gerald Kargl, 1983), le catalogue de Carlotta s’octroie un autre incroyable portrait intérieur d’assassin avec la nouvelle restauration blu-ray d’Henry, Portrait d’un serial killer (John McNaughton, 1986).

Michael Rooker, vu de dos, se regarde dans le miroir, dans une salle de bains en briques rouges, dans le film Henry portrait d'un serial killer.

Comment Netflix maquille le crime

Les True Crime Documentaries font à nouveau sensation. Portées par le savoir-faire de Netflix en particulier, les histoires de fait divers et autres crimes exerçant la fascination des uns et des autres trouvent un second souffle, après avoir été reléguées à des émissions de soirées à la réputation plus ou moins moquée. Mais malgré la réussite indéniable, pour ne pas dire stratégique du géant du streaming sur ce type de contenu, qu’est-ce que Netflix a apporté de novateur au traitement de ces histoires de vie et de mort ? Peu, finalement, peut-être.


Maniac (1980) 2

Le Chat qui fume tape une nouvelle fois en plein dans le culte en offrant à Maniac (William Lustig, 1980) une édition à la hauteur de son statut. Psycho Killer ! Mais qu’est-ce-que c’est  ? Si son nom évoque peu de choses aux cinéphiles non-initiés, c’est que William Lustig n’a pas connu une carrière aussi prolifique que d’autres cinéastes américains « de genres »  de son époque. Venu à la réalisation par le cinéma pornographique […]

Le tueur de Maniac est un mannequin creepy (critique du film de William Lustig)

Golden Glove 1

Le cinéma (et de façon plus générale, l’art) doit-il nécessairement faire l’éloge du Beau ? Derrière cette question tout droit sortie d’un sujet de philosophie un peu cheap, le réalisateur Fatih Akin nous fait un immense bras d’honneur et nous plonge dans les travers les plus torturés de l’humanité, avec supplément saucisses. Le Charme Discret de L’Hambourgeoisie Au bar Der Golden Handschuh, à Hambourg, en 1974, Fritz « Fiete » Honka est assis au comptoir. […]