On en parle partout, et pour cause, la mini-série Dahmer consacrée à l’un des tueurs en série les plus tristement célèbre des Etats-unis (et du monde) est désormais le programme le plus regardé de la plateforme Netflix depuis son lancement. Un constat qui pourrait nous orienter vers un biais d’analyse particulier, quant à la fascination morbide qui nous pousse à s’envenimer les yeux et l’esprit de ces récits d’horreur tirés de faits-réels. Mais fort heureusement, il n’y a pas que cela dans cette mini-série qui, dans sa seconde partie, pousse son sujet jusqu’à une décomposition méta, en s’intéressant finalement moins à disséquer la psychologie et le mode opératoire des actes de Dahmer que l’incapacité d’un système social et politique à les éviter.