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Cruella défile sous les yeux des photographes, elle porte un manteau en cuir et sur son visage est peint un liseret noir sur lequel on peut lire Future.

Cruella

Disney continue son exploitation jusqu’au-boutiste de ses personnages de dessins animés, transposés dans des récits dits en live-action, en choisissant ici de se focaliser non pas sur un film en entier mais sur une méchante iconique, la fameuse Cruella. Après Maléfique (Robert Stromberg, 2014) et Maléfique 2 : Le Pouvoir du Mal (Joachim Ronning, 2019) qui retraçaient la jeunesse et la montée en puissance de la fée-sorcière cornue, grande méchante du classique animé La Belle au Bois Dormant (1959), voilà donc le troisième – et certainement pas le dernier – film de la franchise qui fait la part belle à un méchant Disney emblématique.


Des enfants debout au bord d'une falaise, dans un magnifique paysage de bord de mer montagneux ; scène du film Wendy.

Wendy

Remarqué en 2012 avec son premier long-métrage Les Bêtes du Sud Sauvage – quatre fois nommé aux Oscar notamment dans la catégorie Meilleur Film – le cinéaste sud-africain Benh Zeitlin revient avec une adaptation libre et singulière de Peter Pan, sobrement intitulé Wendy (2021).


Un homme s'apprête à détruire un PLV du film Mulan, blockbuster 2020,avec une batte de base-ball.

[BILAN 2020] Une année sans blockbuster

Ils furent sans doute les absents les plus remarqués et les plus regrettés par les spectateurs et (surtout) par les exploitants de l’année cinématographique 2020 : les Blockbusters. Souffrant du contexte sanitaire, les mastodontes des studios Hollywoodiens se sont vus quasiment tous reportés voire relégués à des sorties directement en ligne. Ces nouvelles stratégies de sorties semblent surprendre et catastropher l’industrie. Mais faut-il pourtant s’en étonner ?


Harley Quinn, une batte de base-ball derrière sa nuque, pose avec ses coéquipières du film Birds of Prey pour notre article sur les femmes dans le cinéma de genre.

[Bilan 2020] Genre au féminin

Après une année bien mouvementée pour le cinéma (comme pour tout le reste d’ailleurs), il est bon de se rappeler que nous avons aussi parfois eu de quoi nous réjouir. Certes, on ne compte plus les mauvaises nouvelles, les annulations, les décalages… Mais en s’efforçant de regarder 2020 sous d’autres biais : moins pessimistes, moins déprimés, on peut aussi constater une certaine vitalité du cinéma, comme de la société. En particulier pour ce qui concerne les cinémas de genres, et la place remarquable que les figures féminines s’y sont taillées en cette année plus que jamais charnière.


Joe sur le perron d'une maison regarde émerveillé les feuilles d'automne tomber dans le film Soul de Pixar.

[Bilan 2020] Pixar, lueur(s) dans la nuit

Soumis à de multiples mutations et bouleversements qui lui échappent – restructuration interne suite au départ de son fondateur John Lasseter, nouvelle stratégie de Disney avec le lancement de la plateforme Disney+, crise pandémique inédite – le studio Pixar semble avoir été forcé d’amorcer en 2020, sinon un virage, un tournant de son histoire. En sortant deux longs-métrages passionnants que sont Soul (Pete Docter & Kemp Powers, 2020) et En Avant  (Dan Scanlon, 2020), le studio nous a donné la sensation de faire acte de résistance au cœur de la machine Disney, provoquant deux belles étincelles pour raviver sa flamme et peut-être, qui sait, sauver son âme.


Le vaisseau du film Disney Le trou noir flotte au-dessus de la Terre.

Le Trou Noir 2

On continue d’explorer le catalogue de Disney+ à la recherche des pépites plus confidentielles qui le composent. Parmi celles-ci, ce serait hérésie de passer à côté d’un film aussi culte que Le Trou Noir (Gary Nelson, 1979), drôle de long-métrage de science-fiction qui surfe sur les canevas de la SF populaire de l’époque tout en s’en libérant par sa bizarrerie assumée et son rythme envoûtant.