science-fiction francaise


Chien 51 1

En adaptant librement le roman de Laurent Gaudé paru en 2022, Cédric Jimenez signe peut-être l’apogée de ses récits de policiers face au système qui les emploie, explorant ici le film de genre et d’anticipation. Atteignant autant son acmé que ses limites.

Gilles Lellouche assis dans une salle d'interrogatoire, à droite de l'écran ; comme projeté sur une vitre, Adele Exarchopoulos pointe un revolver vers le sol ; plan issu du film Chien 51.

Vus de l'intérieur d'une large grotte, sept anges, en contre-jour, portent un huitième avec des cordes, beaucoup plus bas, sous un ciel orangé ; plan du film d'animation Les maîtres du temps.

Les Maîtres du Temps

En 1973, La planète sauvage , Prix spécial du jury à Cannes, révèle René Laloux au grand public. Bien que la production de ce film d’animation fut un parcours du combattant pour son réalisateur et que, de son point de vue, c’est plutôt Roland Topor qui en récolta la gloire, il n’en est guère échaudé et va se lancer dans un nouveau projet fou : adapter les autres romans de Pierre Pairault, alias Stefan Wul, pour la télévision.


Malevil

Cinéaste mésestimé et tombé en désuétude, bien que césarisé en son temps, Christan de Chalonge est certainement l’un des plus intéressants spécimens de cinéastes français à s’être aventuré dans les cinémas de genres, s’il faudra s’appesantir en détails sur plusieurs titres de sa filmographie pour pleinement s’en convaincre, le cas de Malevil (1981), récit d’anticipation post-apocalyptique gratiné d’un casting cinq étoiles, méritait la primeur.

Plan large sur une vieille bâtisse en ruines, plongée dans le brouillard, derrière Jacques Durtonc, debout, les bras ballants ; extrait du film Malevil.

Romy Schneider, toute petite avec l'effet de perspective écrasée de la plongée et du cadrage, observe une gigantesque publicité à son visage, dans le film La mort en direct.

La Mort en Direct

Pour inaugurer notre dossier consacré aux petites pépites oubliées du cinéma de genre français, nous vous invitons à (re)découvrir La Mort en direct (Bertrand Tavernier, 1980). Un film pour le moins visionnaire dans tout ce qu’il présage de l’évolution de la télévision et qui, à l’aune des années 2020, prend un relief tout particulier.


[Entretien] Seth Ickerman, à travers l’univers 1

Venu à Strasbourg dans le cadre du Festival Européen du Film Fantastique pour présenter Blood Machines (Seth Ickerman, 2019), nous nous sommes entretenus avec le duo Seth Ickerman, composé de Savitri Joly-Gonfard et Raphaël Hernandez, les deux réalisateurs étant accompagnés de leur producteur, Alexis Perrin. Premier space-opéra sous acide réalisé en France, d’une générosité sans borne, le film est un spectacle jouissif et hallucinant, un voyage sidérant à travers l’Espace, tout en proposant des pistes […]


Noires sont les galaxies

Elephant Films sort, en collaboration avec l’INA, une rareté : la série de SF française Noires sont les galaxies, diffusée en 1981. Eh oui, parce qu’il y a au de la télé SF française, les gars, et qui n’a pas forcément à rougir de ses cousines anglo-saxonnes. Holocauste interstellaire Dans l’ensemble, les shows anglo-saxons nous la foutent bien profond, il faut bien le dire. Quand les séries qui marchent le plus dans le paysage audiovisuel français […]