jean louis trintignant


Le Grand Pardon

Guerres de gangs entre communautés-clans déchirant Paris, grand banditisme et vendettas sanglantes côtoient petits larcins et coups fourrés, patibulaires vieux de la vieille versus nouvelle génération de flambeurs au sang chaud… Oui, le cinéma français s’est un jour osé à la grande fresque criminelle, s’inspirant de la bien réelle mafia juive pied-noir. Expertise d’une perle rare, parfaitement imparfaite : Le Grand Pardon (Alexandre Arcady, 1982).

Roger Hanin et Richard Berry en tenue de mariage, observent au loin, sur une terrasse, dans le film Le grand pardon.

Plan large sur une vieille bâtisse en ruines, plongée dans le brouillard, derrière Jacques Durtonc, debout, les bras ballants ; extrait du film Malevil.

Malevil

Cinéaste mésestimé et tombé en désuétude, bien que césarisé en son temps, Christan de Chalonge est certainement l’un des plus intéressants spécimens de cinéastes français à s’être aventuré dans les cinémas de genres, s’il faudra s’appesantir en détails sur plusieurs titres de sa filmographie pour pleinement s’en convaincre, le cas de Malevil (1981), récit d’anticipation post-apocalyptique gratiné d’un casting cinq étoiles, méritait la primeur.


Glissements progressifs du plaisir

A l’occasion de sa présentation au Festival Hallucinations Collectives de Lyon, retour sur Glissements progressifs du plaisir. Alice ça glisse ­La ville de Lyon occupe une place importante dans l’histoire du cinéma et héberge notamment le fameux Festival des Lumières. Certes, c’est là une belle affaire, mais cette année se tenait la 10ème édition d’un autre festival moins connu mais davantage intéressant pour nous sur Fais pas Genre : les Hallucinations Collectives. Outre les longs-métrages en […]


Le Grand Silence 2

Ou comment le plus sous-estimé des trois Sergio a réalisé le western spaghetti le plus sombre, le plus décalé et le plus anticonformiste de l’histoire du cinéma. Silencio 23 novembre 1967 : sortie du film Le Dernier Face-à-Face. Le réalisateur Sergio Sollima apporte là une nouvelle dimension au western spaghetti : ouvertement communiste, il utilise la trame de son film comme un prétexte pour évoquer des thèmes de société, notamment en utilisant Tomás Milián, acteur cubain (pays […]