gilles lellouche


La Nouvelle Vague, ou le sacrifice du cinéma de genres français

Tandis que semble émerger une nouvelle ère pour le cinéma de genre français, et que nous arrivons au terme de notre dossier d’automne sur les pépites oubliées des 80’s, nous plonger dans cette décennie avec l’œil de l’archéologue critique nous a fait remettre quelques trucs en perspective. Il en ressort une hypothèse : et si la Nouvelle Vague avait été le point de départ et la principale responsable du manque de considération du cinéma de genres de nos contrées ?

Une vieille femme nous tend dans les bras souriante, au milieu de son salon qui brûle dans le film du réalisateur de la Nouvelle Vague François Truffaut intitulé Fahrenheit 451.

Plan rapproché-épaule sur un rat à taille humaine, vêtu de la combinaison bleue et blanche du film Fumer fait tousser.

Fumer fait tousser

À peine 6 mois après la sortie – un peu inaperçue – d’Incroyable mais vrai, Quentin Dupieux revient avec un second film pour cette année 2022 et signe encore un véritable objet visuel non identifié dont lui seul a le secret. Fumer fait tousser attrape les spectateurs.trices par la gorge et les balade entre effroi et hilarité, en prenant tout de même le temps de leur laisser contempler la trivialité de l’existence.