Jean Stefanelli


A propos de Jean Stefanelli

Élevé dans une maison où l'on déguste des têtes de veaux sauce gribiche au doux son des bols tibétains, Jean a réussi à trouver son équilibre en matant 10 fois par semaine l'intégrale des contes de la crypte. Ses cheveux d'immigré italien se dressèrent sur sa tête le jour où il découvrit l'Enfer des Zombies de Fulci et c'est pourquoi aucune nouvelle histoire ne lui vient sans qu'il n'écoute Fabio Frizzi. Féru d'écriture et d'univers onirico-horrifiques, il réalise des films et emmerde son chef-op pour qu'il lui fasse une séquence à la De Palma dans Pulsions, mais bon, n'est pas Brian qui veut... Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riEIs


Le Successeur Marc André Grondin Xavier Legrand

[Entretien] Xavier Legrand, Spirale du Tragique

Après Jusqu’à la garde (2017), Xavier Legrand revient sept ans plus tard avec Le Successeur, deuxième volet d’une trilogie sur le patriarcat. Cette fois, le réalisateur nous livre une tragédie moderne et déterministe, un savant mélange d’Hitchcock et d’Euripide. Fais pas Genre à eu la chance de plonger dans cette descente aux enfers en sa compagnie.


Emma Stone allongée sur une table, dans une cuve de verre à sa silhouette, et des branchements, dans Pauvres Créatures.

Pauvres Créatures

Lion d’Or à Venise, deux Golden Globes, la cérémonie des Oscars qui se dessine, le dernier film de Yórgos Lánthimos se faisait languir. Adaptation du roman éponyme d’Alasdair Gray publié en 1992, Pauvres Créatures sort enfin dans nos salles et pousse les curseurs au maximum pour nous en mettre plein la cervelle. Mais est-il le film de genre féministe que l’on attendait ?


Vu du dessus un homme en sang est expulsé d'une fenêtre qui vole en éclats, dans le film Le jour de la bête.

Le Jour de la Bête

Retournez vos crucifix, sortez les vinyles de Death métal et vos livres de démonologie, Le jour de la bête (Alex de la Iglesia, 1995) va vous faire passer le plus What the fuck de tous les noëls. Comédie horrifique ayant obtenu 6 prix Goya dont celui de meilleur réalisateur en 1995 et le grand prix du jury au Fantastic’Arts, Álex de la Iglesia conserve bel et bien sa place dans le panthéon du cinéma d’horreur espagnol.


Un petit garçon semble possédé, assis à une table éclairée par une unique bougie, il lève le visage en l'air ; sur la table, une main qui tient la sienne ; plan du film La main.

La Main 1

À l’occasion de la sortie du combo DVD/BluRay de La Main (2023) chez M6 Vidéo, retour sur ce premier long-métrage réalisé par Danny et Michael Philippou sorti en salles durant la saison estivale. Sans aucun doute le phénomène horrifique de l’année. 


Plan rapproché-épaule sur une Pinhead féminine dans le film Hellraiser 2022.

Hellraiser (2022)

Heureux de retrouver nos ch(aires)ers et tendres cénobites, invoqués par David Bruckner à la réalisation, toujours à la recherche de plaisirs inavoués, le réalisateur de “The Night House” (2020) s’approprie la mythologie de Clive Barker pour nous livrer une nouvelle adaptation et lecture du roman éponyme d’Hellraiser. Mais fallait-il de nouveau sortir le cube du grenier ?


Un vieux panneau en bois indique Pet Cemetary, devant le sinistre et gris cimetière pour animaux du film Simetierre : aux origines du mal.

Simetierre : aux origines du Mal 1

On ne compte plus le nombre d’adaptations cinématographiques de notre cher Stephen King. Entre remakes, prequels et autres inspirations pompeuses… On ne sait plus où donner de la tête ! Et bien, Lindsey Anderson Beer ne déroge pas à la règle, nous plongeant dans les bas-fonds de Ludlow à la recherche de l’origine du mal avec le bien nommé Simetierre : aux origines du Mal (2023). Mais cela valait-il la peine de creuser ?