Jean Stefanelli


A propos de Jean Stefanelli

Élevé dans une maison où l'on déguste des têtes de veaux sauce gribiche au doux son des bols tibétains, Jean a réussi à trouver son équilibre en matant 10 fois par semaine l'intégrale des contes de la crypte. Ses cheveux d'immigré italien se dressèrent sur sa tête le jour où il découvrit l'Enfer des Zombies de Fulci et c'est pourquoi aucune nouvelle histoire ne lui vient sans qu'il n'écoute Fabio Frizzi. Féru d'écriture et d'univers onirico-horrifiques, il réalise des films et emmerde son chef-op pour qu'il lui fasse une séquence à la De Palma dans Pulsions, mais bon, n'est pas Brian qui veut... Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riEIs


La nuit des maléfices 1

Titre assez méconnu dans le genre du folk-horror, « La nuit des maléfices » (Piers Haggard, 1971) est une véritable plongée subversive et sordide dans l’Angleterre rurale du XVIIIe siècle. Rimini Editions nous offre une ressortie Blu Ray pour (re)découvrir cette œuvre ô combien dérangeante. Alors fuyez les bancs du catéchisme, il est grand temps de s’adonner à deux ou trois rites sataniques.

Plan en contre-plongée sur une jeune femme blonde, portante un serre-têtes imitant des bois de cerf ; derrière elle une forêt dans une légère brume bleutée ; plan issu du film La nuit des maléfices.

Une femme tient devant elle, intriguée, un gros insecte gluant dans le film Ticks.

Ticks

Prêt pour une balade en forêt ? Vous avez pris vos insecticides ? Parce que vous allez en avoir besoin… « Ticks » (Tony Randel, 1993) débarque sur Shadowz pour le plaisir de tous les amateurs de séries B. Mais sous ses airs de film popcorn et ses créatures ragoutantes se cache quelque chose de bien plus angoissant…


La maison aux fenêtres qui rient

Présent cette année à la Mostra de Venise avec « L’orto Americano » (2024), Pupi Avati, réalisateur ô combien prolifique, se voit restaurer l’un des films les plus marquants de sa carrière : « La maison aux fenêtres qui rient » (1976). Si vous avez découvert ce film dans sa version DVD ou VHS pour les plus malchanceux, il est grand temps de se replonger dans l’atmosphère morbide de cette perle atypique avec ce superbe Blu-Ray signé Le Chat qui Fume.

La villa du film La maison aux fenêtres qui rient sous un ciel bleu gris.

Une jeune femme accroupie au milieu de bougies, dans sa cuisine, plongée dans la pénombre, dans le film La Damnée de Abel Danan.

[Entretien] Abel Danan, héritage mystique

Après un passage au Festival de Gérardmer, « La Damnée » , premier long-métrage d’Abel Danan, arrive enfin dans nos salles obscures. À cette occasion, le réalisateur s’est confié pour Fais pas Genre, dans une ambiance folk horror marocaine au coin du feu.


Dressé pour tuer

En cette rentrée, ESC Editions sort les crocs et nous propose de (re)découvrir l’un des derniers chef-d’œuvre du grand Samuel Fuller : Dressé pour tuer (1982). Il est l’un de ces films qui ne vous laisse pas le temps de courir, qui vous attrape et vous prend à la gorge face à la dure réalité d’un racisme omniprésent. Pas de doutes, Samuel Fuller fait incontestablement partie des grands du cinéma.

Un chien blanc s'apprête à mordre une main d'homme noir dans le film Dressé pour tuer.

Deux yeux de femme vu en infrarouge dans le film Les Yeux de Laura Mars.

Les Yeux de Laura Mars

Deux ans avant « L’Empire contre-attaque » (1980), Irvin Kershner s’est attelé à la réalisation de « Les yeux de Laura Mars » (1978) d’après un scénario de John Carpenter. La plate-forme Shadowz nous permet de (re)découvrir ce film qui sous ses airs de déjà-vu, mérite que l’on s’y attarde pour sa mise en lumière des violences faites aux femmes.