1974


Franco Nero court vers nous, poursuivi par une automobile à toute allure qui fait voler le sable dans les airs ; scène du film Un citoyen se rebelle.

Un citoyen se rebelle

Artus Films poursuite sa formidable enquête dans les profondeurs du polar italien d’une décennie bénie, portée entre autres par le magnétique Franco Nero. Sorti il y a quelques semaines, Un citoyen se rebelle (1974) d’Enzo G. Castellari propulse le beau blond dans une Gênes pourrie par la délinquance, et dans laquelle il va revêtir la blouse du vigilante : critique cynique à point.


Au premier plan à droite, les jambes d'une femme, vues d'à ras du sol ; au second plan à gauche, deux voyous, armés d'un couteau, sont hilares, le regard dirigé vers la femme ; la scène issue du film Les chiens enragés se situe dans un environnement hostile et ensoleillé, avec du sable, face à une petite maison aux murs pâles.

Les Chiens Enragés

Quand Mario Bava troque les lumières superbes pour se vautrer dans un poliziottesco empoisonné par le survival crado, on obtient Les Chiens Enragés (1974), édité en mediabook Blu-Ray/DVD/livret par Sidonis Calysta : critique. Le massacre des innocents “Le plus grand cinéaste fantastique européen […] le génie le plus discret du cinéma italien”, Christophe Gans, dans l’entretien bonus disponible dans l’édition Blu-Ray des Vampires (Ricardo Freda & Mario Bava, 1957). Sans vouloir discuter ces mots dont […]


Une des jeunes étudiantes de Black Christmas près d'un sapin de Noël, dont les guirlandes uniquement rouges éclairent toute l'image en clair-obscur.

Black Christmas (1974) 1

​Il paraissait impossible de faire un calendrier de l’avant cinéphile sans LE film de Noël sanglant, fondateur, accessoirement créateur d’un genre chéri de nos lignes, le slasher : critique de Black Christmas (Bob Clark, 1974).


Plan rapproché-épaule sur le visage de Jack Nicholson le regard abattu contemple le corps mort de son amoureuse, dans les rues de Chinatown, le film analysé dans le livre The Big Goodbye.

The Big Goodbye (Livre)

Carlotta Films n’édite pas que des galettes mais aussi des livres, et pas des moindres : avec le passionnant The Big Goodbye, Sam Wasson nous plonge dans les coulisses de fabrication de Chinatown (Roman Polanski, 1974) en délivrant, au passage, une analyse nostalgique des utopies déchues, à Hollywood et ailleurs.


Un pied posé sur le meuble devant elle, Sylvia Krystel est assise dans une pièce qui ressemble à une loge, avec un grand miroir ; elle porte une simple robe légère dévoilant ses jambes ; plan du film Emmanuelle réalisé par Just Jaeckin.

Emmanuelle

Phénomène de société, film érotique dépassé, évocation bien sentie des affres de l’amour libre, mythe désuet ou au contraire légende méritée ? Emmanuelle (1974) de Just Jaeckin est un peu de tout ça : critique à l’occasion de la sortie d’un director’s cut remasterisé chez Studio Canal. Faites l’Amour pas la paire Même les icônes peuvent se faner vite. Comme l’évoque l’auteure Camille Emmanuelle dans l’entretien proposé en bonus, Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974) est peut-être […]