the ward


Portrait en noir et blanc de John Carpenter, l'objet du livre de Stéphane Benaïm, posant près d'une caméra, les bras croisés.

[Entretien] Stéphane Benaïm, à propos d’un certain Carpenter

Docteur en esthétique, sciences et technologie des arts, Stéphane Benaïm a enseigné durant quinze ans la théorie et l’histoire du cinéma à l’université de Paris 8 Vincennes, tout en collaborant à plusieurs revues spécialisées dont L’Écran Fantastique et Fantastyka. Après avoir publié en 2016 Les visions d’Orient de Josef von Sternberg  et en 2017 Les extraterrestres au cinéma aux éditions Lettmotif, il continue de nous faire partager sa fascination pour les réalisateurs marginaux avec John Carpenter, un ange maudit à Hollywood, chez le même éditeur. Un livre passionnant qui s’attache à une analyse objective du cinéma de notre réalisateur anticonformiste préféré.


The Ward 1

John Carpenter, après dix ans d’une absence quasi-totale, revient avec The Ward, un thriller d’épouvante avec Amber Heard, la lesbienne la plus bandante de l’histoire du cinéma. N’ayant même pas profité d’une distribution en salles chez nous, il est sorti en DTV en février dernier, et témoigne d’un Big John fade, et ultra-décevant, malgré un film pas si mauvais dans la forme. All the young girls love Amber On est en 1966, et Kristen arrive […]