Archives du mois : septembre 2020


Sous une lumière rouge étrange, une femme porte les mains à ses oreilles, son visage est déformé comme s'il était en train de fondre, scène du film Possessor.

Possessor

La famille Cronenberg n’a visiblement pas fini d’éprouver nos rétines. Cette fois, le fils, Brandon Cronenberg revient avec un second long-métrage, Possessor (2020) successeur de Antiviral (2013) pour envahir l’Etrange Festival et vient questionner le corps et l’identité dans un thriller basé sur une machine permettant à son utilisateur de contrôler le corps d’autrui, notamment dans le but d’effectuer des actes plus que répréhensibles. 


Tous les personnages de Shakespeare's shit storm en costume de soirée recouverts d'excréments, sur fond noir.

Shakespeare’s Sh*tstorm

Annoncé comme le dernier film de la carrière prolifique de son fou fieffé réalisateur, Shakespeare’s Sh*tstorm (2020) permet à Lloyd Kaufman de revisiter à nouveau l’une des pièces maîtresses de l’auteur britannique après son Tromeo et Juliet (1996). Ici c’est donc La Tempête qui se voit vitriolé par le trublion punk. Retour, dans le cadre de sa présentation en compétition à l’Etrange Festival, sur cette œuvre bien compliquée à aborder.


Une maison sur une falaise ua borde de l'océan de nuit, de la lumière est allumée sur le perron et dans le salon, mais il semble n'y avoir personne, plan du film The Rental.

The Rental

Premier long-métrage réalisé par Dave Franco et produit par le studio Black Bear Pictures dont nous vous parlions dans le cadre de notre article consacré à Light of My Life (Casey Affleck, 2020), The Rental (2020) propose de réinvestir le genre quelque peu désœuvré du slasher.


Le père et Rag marchent sur un sentier dans la forêt, scène du film Light of my life.

Light of my life

On pensait le genre quasi-codifié du « film indépendant américain de genre » monopolisé par le studio A24, mais voilà qu’en l’espace d’un mois, un autre studio américain, Black Bear Pictures, vient emboiter le pas de son homologue et lui proposer de faire famille. Après The Rental (Dave Franco, 2020) sorti en début de mois, c’est le drame post-apocalyptique Light of my Life (Casey Affleck, 2020) qui nous intéresse ici. Repentir Si l’état du cinéma indépendant américain […]


Tiny Tim pose pour un photomaton en noir et blanc en faisant une grimace dans le documentaire sur sa vie King of a day.

Tiny Tim : King for a Day

Figure emblématique de la pop-culture américaine des années soixante, Tiny Tim est resté majoritairement hors des radars en Europe. Le documentaire Tiny Tim: King for a Day (Johann Von Sydow, 2020) présenté à l’Etrange Festival est donc l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette figure de la musique proprement hors normes.


Une femme au premier plan regarde vers la droite d'un air surpris, au sedonc plan un homme avec un cache-oeil sur l'oeil gauche regarde dans la même direction, tous deux portent une veste unie blanche, une étoile noire imprimée sur la poitrine, plan du film Le vingtième siècle.

Le Vingtième Siècle

Aucun pitch ne suffirait à saisir l’objet proprement hors-norme qu’est Le Vingtième Siècle (Matthew Rankin, 2020). Biopic halluciné et satirique d’une figure éminente de la politique canadienne, l’ancien premier ministre W.L. Mackenzie King. On tient là une véritable pépite étrange.