Annette
Neuf ans après le sublime Holy Motors (2012), Leos Carax faisait un retour triomphal en ouverture d’une édition cannoise bien particulière. Avec ce projet musical, annoncé depuis des années et follement attendu, nous était promis un retour du cinéaste, et du cinéma, en fanfare. Si ce nouvel essai est bien aussi flamboyant qu’on pouvait l’espérer, il surprend par son extrême noirceur. Après seulement deux visionnages, sans doute ne ferons-nous pas le tour de cet objet venu d’ailleurs. Il nous faut pourtant y revenir au retour de Cannes. Reprendre nos pensées, revisiter nos émotions, revivre, autant que possible, cette étrange aventure.