Archives du mois : juin 2021


The Dark and the Wicked

Bryan Bertino a débarqué tout feu tout flamme en 2008 avec « The Strangers », un film d’abord boudé à sa sortie, qui avait, le temps aidant, réussit à devenir un « incontournable ». Entre temps, le cinéaste s’était attelé à la réalisation moyennement convaincante de « The Monster » (2016), film dans lequel une mère et sa fille se retrouvent piégées dans leur voiture par un mystérieux monstre. Cinq ans après son précédent film, « The Dark and the Wicked » marque le retour en force de Bryan Bertino, qui choisit cette fois d’ancrer une histoire de possession diabolique dans son Texas natal.

Sous un angoissant ciel rouge, se dessine un arbre et une petite maison plongée dans l'obscurité ; plan issu du film The Dark and the Wicked.

Une rue de Naples, dans laquelle un corps est au sol, abattu ; à ses côtés Tomas Milian et Martin Balsam prennent la fuite ; scène du film Le conseiller.

Le Conseiller

Édité par Studio Canal aux côtés de Napoli Spara! (Mario Caiano, 1977) dans un coffret combo Blu-Ray/DVD, le film de de mafia Le Conseiller (1973) plonge le réalisateur Alberto de Martino dans le feu d’une guerre entre familles d’exilés siciliens en Californie : critique. 


Sweet Tooth – Saison 1

Must-see selon tous vos amis en terrasse qui n’ont vu que les premiers épisodes, la série Sweet Tooth (Jim Mickle, 2021), adaptée d’un comics DC, fait figure de cas d’école quand il s’agit d’évoquer ces trop nombreuses productions sériels qui appâtent le chaland autour d’un concept et/ou d’une promesse au final non tenue. Qu’on se le dise, ce qui aurait pu/du être un grand film, est indéniablement, au final, une toute petite, mais alors toute petite série.

Un nourrisson humain à museau d'animal dort dans les bras d'une infirmière dans la série Sweet Tooth.

Un chat noir entre les pieds d'un homme allongé dans le film Les griffes de la peur.

Les Griffes de la Peur

Rimini nous propose de découvrir « Les Griffes de la Peur » un thriller lorgnant du côté de Hitchcock, réalisé par David Lowell Rich en 1969, soit, l’une des premières incursions du réalisateur dans le domaine de l’horreur.


[Entretien] Just Philippot, esprit de synthèse

Notre dossier déjà conséquent d’Etat des lieux des cinémas de genres français avait tendance à quelque peu tourner en rond autour des mêmes constats, des mêmes espoirs… et des mêmes désillusions. Mais de toute évidence, si 2020 sera une année à oublier, 2021 sera quant à elle mémorable. Car comme Virginie, le personnage principal de La Nuée (Just Phillipot, 2020), le genre à la française a augmenté les doses, fait fructifier son vivier, injecté du sang neuf, édifié ça et là de nouvelles serres. Les sauterelles se multiplient, elles déferlent, elles ont faim. Entretien avec un affamé et son film aussi majeur que prototype.

Le visage de Suliane Brahim caché derrière un voile transparent et un un peu opaque dans le film La Nuée.