Archives du mois : janvier 2021


Harley Quinn, une batte de base-ball derrière sa nuque, pose avec ses coéquipières du film Birds of Prey pour notre article sur les femmes dans le cinéma de genre.

[Bilan 2020] Genre au féminin

Après une année bien mouvementée pour le cinéma (comme pour tout le reste d’ailleurs), il est bon de se rappeler que nous avons aussi parfois eu de quoi nous réjouir. Certes, on ne compte plus les mauvaises nouvelles, les annulations, les décalages… Mais en s’efforçant de regarder 2020 sous d’autres biais : moins pessimistes, moins déprimés, on peut aussi constater une certaine vitalité du cinéma, comme de la société. En particulier pour ce qui concerne les cinémas de genres, et la place remarquable que les figures féminines s’y sont taillées en cette année plus que jamais charnière.


Un pied posé sur le meuble devant elle, Sylvia Krystel est assise dans une pièce qui ressemble à une loge, avec un grand miroir ; elle porte une simple robe légère dévoilant ses jambes ; plan du film Emmanuelle réalisé par Just Jaeckin.

Emmanuelle

Phénomène de société, film érotique dépassé, évocation bien sentie des affres de l’amour libre, mythe désuet ou au contraire légende méritée ? Emmanuelle (1974) de Just Jaeckin est un peu de tout ça : critique à l’occasion de la sortie d’un director’s cut remasterisé chez Studio Canal. Faites l’Amour pas la paire Même les icônes peuvent se faner vite. Comme l’évoque l’auteure Camille Emmanuelle dans l’entretien proposé en bonus, Emmanuelle (Just Jaeckin, 1974) est peut-être […]


Deux judokas se font face, l'un est de dos, tenant celui d'en face par le col du kimono ; le judoka vu de face regarde son adversaire avec détermination et colère, scène du film Judo.

Judo

Après Time and tide (2000) de Tsui Hark, Made in Hong-Kong (1997) de Fruit Chan, le distributeur Carlotta Films continue son exploration du cinéma de Hong-Kong avec Judo (2004), du très prolifique Johnnie To. Enfilez votre judogi, attachez votre ceinture et c’est parti pour les duels d’arts martiaux dans les ruelles illuminées du port parfumé.


Mario Casas a les yeux fermés, bercé par la musique de ses écouteurs blancs, mais son visage est tâché de marron, évoquant autant du chocolat que des excréments, plan du film Cross the line.

Cross The Line

Les thrillers espagnols ont le vent en poupe en ce moment. Que ce soit sur les plateformes de streaming ou en VOD, les distributeurs ne cessent d’étendre leurs offres espagnoles à coups de thrillers/films d’horreur, et il semblerait que leur chouchou désigné soit justement l’acteur principal de Cross The Line, Mario Casas. Tapez son nom sur Google ou sur Netflix et les suggestions pleuvent : The Invisible Guest (Oriol Paulo, 2016), El Bar (Alex de la Iglesia, 2017), Irrémédiable (Carles Torras, 2020), Chez Moi (David et Alex Pastor, 2020), etc. Autant dire que Wild Side a su flairer la coqueluche, et que l’acteur se montre particulièrement à la hauteur dans ce nouveau film.


Portrait d'un koala sur un bambou dans le film Long weekend.

Long Weekend

En bons archéologues d’un cinéma hors-norme, Le Chat Qui Fume nous gratifie d’une édition vidéo de Long Weekend de Colin Eggleston, ressorti en salles par Solaris Distribution en 2019. Un film-fleuron de l’ozploitation, longtemps invisible et relativement méconnu chez nous, dans lequel les forces de la Nature sont toutes griffes dehors.


Trois mignons - créatures minuscules horribles et chauves - regardent vers le plafond ; près d'elles, sur le plancher, à leur pied, un livre ouvert qui permet de constater à quel point les mignons sont petits ; plans du film The gate.

The Gate

Le Chat qui Fume est allé chercher dans les glorieuses eighties l’ancêtre des Stranger Things et consorts : en Blu-Ray édition limitée à 1000 exemplaires sort The Gate (1987) de Tibor Takacs, l’épopée compliquée d’ados contre une libération de forces démoniaques. Critique.