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Hit Man

Au printemps dernier, le temps d’un week-end au Centre Pompidou, le cinéaste américain Richard Linklater a notamment gratifié le public français de son dernier opus Hit Man qui n’avait pas (encore) trouvé le chemin des écrans français. Alors que ce dernier va finalement troquer une sortie en salles pour une sortie en VOD/SVOD pour enfin être découvert, nous voici encore béats à repenser à ce bijou de comédie loufoque, qui trouve en ses comédiens, et notamment Glen Powell, un génial bac à sable de cinéma.

Glen Powell & Adria Arjona prennent un bain en amoureux dans le film Hit Man.

Lisa Frankenstein

Nouvelle variation sur l’œuvre séminale de Mary Shelley, Lisa Frankenstein (Zelda Williams, 2024) tente une touche d’originalité en transposant ses motifs dans l’imagerie rassurante et surexploitée des années 80. Une audace qui n’en est pas tout à fait une, et qui questionne surtout la sincérité de ses autrices.

Deux jeunes filles au visage factice et pâle sont assise en pyjama dans un lit, dans une chambre toute décorée de rose, avec des guirlandes notamment ; scène du film Lisa Frankenstein.

Gros plan sur un paresseux buvant une bière, dans le film La mascotte.

La Mascotte

Parfois, l’argument d’un film ne tient à rien. Dans le cas de La Mascotte (Matthew Goodhue, 2024), la promesse de voir un paresseux tout mignon se mettre à zigouiller tout ce qui bouge était suffisante pour organiser une soirée visionnage décérébrée. A l’occasion de sa sortie en VOD dans notre contrée, on revient sur ce drôle d’objet.


Denzel Washington, songeur, est accroupi, dans une église (les bougies brillent en arrière-plan) un petit couteau entre les doigts ; scène du film Equalizer 3

Equalizer 3

Si les genres peuvent avoir tendance à s’enfermer sur eux-mêmes, les franchises sont de vraies camisole de force. Alors qu’adopter un certain style de cinéma offre une variété de socles narratifs familiers et un ensemble de références esthétiques aussi précises et variées, la franchise n’a qu’un seul point de source, qu’un seul objectif : reproduire son succès initial. Quand JCDecaux nous abreuvait cet été d’affiches d’Equalizer 3 (Antoine Fuqua, 2023), on a senti l’arnaque. Le coup de l’acteur d’action bankable vieillissant qui prend 85% de l’affiche pour encore pointer son flingue vers le vide, on nous l’a déjà fait. Mais parce que c’était Denzel, parce que c’était nous, on a quand même attendu la VOD. La voilà qui tombe et ô surprise : c’est plutôt moyen ! L’occasion de revenir un peu sur cette franchise instantanément oubliable aux millions d’entrées, qui aurait pu, mais qui n’a pas.