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Vu du dessus un homme en sang est expulsé d'une fenêtre qui vole en éclats, dans le film Le jour de la bête.

Le Jour de la Bête

Retournez vos crucifix, sortez les vinyles de Death métal et vos livres de démonologie, Le jour de la bête (Alex de la Iglesia, 1995) va vous faire passer le plus What the fuck de tous les noëls. Comédie horrifique ayant obtenu 6 prix Goya dont celui de meilleur réalisateur en 1995 et le grand prix du jury au Fantastic’Arts, Álex de la Iglesia conserve bel et bien sa place dans le panthéon du cinéma d’horreur espagnol.


Plan sur un caniche se tient droit sur ses quatre pattes, l'air un peu perdu, sur une table, dans le film de 1979.

Caniche

Extrême Cinéma 2023, une édition qui a du chien ? S’il a été simple témoin des meurtres d’un dangereux psychopathe dans Schizophrenia (Gerald Kargl, 1983) ou mâle alpha dans Animales racionales (Eligio Herrero, 1989) le petit Dany dans Caniche (Bigas Luna, 1979) reprend la place de l’animal de compagnie à la fois spectateur et acteur du petit théâtre humain qui se déroule devant lui. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les personnages principaux sont loin d’être des héros…


Plan rapproché-épaule sur un homme déguisé en bouffon de carnaval, au masquez plutôt menaçant, qui se tient, d'une main sur un poteau jaune dans le film Veneciafrenia.

Veneciafrenia

Álex de la Iglesia a signé un deal avec Sony Pictures pour plusieurs films d’horreur. Veneciafrenia – le film d’ouverture du PIFFF 2021 – est le premier volet colérique de sa future “fear collection”. Slasher vénitien sur fond de critique du tourisme de masse, le virtuose, la figure emblématique du cinéma fantastique espagnol, réalise un pamphlet contre la standardisation. A l’instar de Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, 1980) – la comparaison s’arrête là – Veneciafrenia pointe la terreur inhérente liée au tourisme invasif et livre un constat sur une société ayant intégrée le vide culturel : le cinéaste compte tirer les leçons de la farce à l’italienne et des “jeux subtils de l’amour et du duel social” (Marivaux) pour faire passer sa critique morale pleine d’ironie acerbe.


Mario Casas a les yeux fermés, bercé par la musique de ses écouteurs blancs, mais son visage est tâché de marron, évoquant autant du chocolat que des excréments, plan du film Cross the line.

Cross The Line

Les thrillers espagnols ont le vent en poupe en ce moment. Que ce soit sur les plateformes de streaming ou en VOD, les distributeurs ne cessent d’étendre leurs offres espagnoles à coups de thrillers/films d’horreur, et il semblerait que leur chouchou désigné soit justement l’acteur principal de Cross The Line, Mario Casas. Tapez son nom sur Google ou sur Netflix et les suggestions pleuvent : The Invisible Guest (Oriol Paulo, 2016), El Bar (Alex de la Iglesia, 2017), Irrémédiable (Carles Torras, 2020), Chez Moi (David et Alex Pastor, 2020), etc. Autant dire que Wild Side a su flairer la coqueluche, et que l’acteur se montre particulièrement à la hauteur dans ce nouveau film.


Un vieil homme, au premier plan, est allongé comme mort, un couteau entre ses mains jointes sur son torse, à l'arrière plan un homme plus jeune est assis contre un mur, lumière rouge, scène de la série La plateforme.

La Plateforme

Profitant du netflix and chill imposé à des millions d’utilisateurs dans le monde, un petit film de genre espagnol sorti d’à peu près nulle part vient de se classer parmi les longs-métrages les plus plébiscités et commentés de ces derniers jours. Naturellement, on saute sur l’occasion pour vous parler ce cet étrange objet cinématographique qu’est La Plateforme (Galder Gaztelu-Urrutia, 2020). Contre des moulins à vent Qu’on se le dise, la période que nous vivons en […]


La Casa de Papel – Saison 3 1

Diffusée dans un premier temps sur une chaîne télévisée espagnole avant de l’être sur Netflix de manière internationale, La Casa de Papel revient avec une troisième partie exclusive au service de VOD américain. Réelle suite, remake caché, ou simple arnaque télévisuelle aussi bien montée que les braquages des personnages ? La vérité est sûrement dans un entre-deux… Arnaques, braquages… et redite Depuis plusieurs années, le cinéma espagnol est exemplaire lorsqu’il s’agit de mettre en scène […]