Robert Wise


Audrey Rose

Dans le sillage de grands classiques de l’horreur des années 70 à base de possessions démoniaques, nombres de cinéastes ont tenté leur chance pour surfer sur la vague. Le grand Robert Wise s’y est aussi essayé avec Audrey Rose (1977), réédité aujourd’hui par Rimini Éditions, avec une certaine réussite artistique…

La petite Audrey Rose effrayée tente de s'échapper de sa chambre plongée dans une lumière rose, en criant et posant ses mains sur la vitre ; derrière elle ses parents s’apprêtent à l'en empêcher.

Un homme descend un petit escalier, de nuit, sous une enseigne Café Bar dans le film noir La ville captive.

La Ville Captive

Au sein d’une filmographie ponctuée par tant de chefs-d’œuvre indémodables, Robert Wise aura disséminé quelques petites pépites moins connues mais tout aussi percutantes. C’est le cas du film qui nous intéresse aujourd’hui, La Ville captive, sorti en 1952, et qui s’inscrit dans un versent résolument réaliste de son œuvre… La sortie d’une belle édition concoctée par Rimini permet de (re)découvrir ce joli film noir.


West Side Story

Trois ans après le chef-d’œuvre Ready Player One (2018) – déjà notre film préféré de l’année 2018, et l’un de nos favoris de la décennie passée – le maître Spielberg nous revient avec un bien curieux projet qui avait, avouons-le, de quoi nous faire peur.

A un bal de fin d'année, la rangée des garçons fait face à la rangée des filles, comme dans une posture de défi ; scène du film West Side Story.

Phase IV

Unique film d’un graphiste de génie à qui l’on doit les plus belles affiches et les plus beaux génériques de l’histoire du cinéma (ceux d’Hitchcock, mais aussi de Preminger et de Scorsese), Phase IV est une œuvre déroutante, symptomatique des craintes que pouvait éprouver le public américain des années 70 face à la menace grandissante d’un contrôle technologique de la société. L’heure est au nihilisme et au repli sur soi. Des fourmis et des hommes Noyé dans […]