alex de la iglesia


Vu du dessus un homme en sang est expulsé d'une fenêtre qui vole en éclats, dans le film Le jour de la bête.

Le Jour de la Bête

Retournez vos crucifix, sortez les vinyles de Death métal et vos livres de démonologie, Le jour de la bête (Alex de la Iglesia, 1995) va vous faire passer le plus What the fuck de tous les noëls. Comédie horrifique ayant obtenu 6 prix Goya dont celui de meilleur réalisateur en 1995 et le grand prix du jury au Fantastic’Arts, Álex de la Iglesia conserve bel et bien sa place dans le panthéon du cinéma d’horreur espagnol.


Plan rapproché-épaule sur un homme déguisé en bouffon de carnaval, au masquez plutôt menaçant, qui se tient, d'une main sur un poteau jaune dans le film Veneciafrenia.

Veneciafrenia

Álex de la Iglesia a signé un deal avec Sony Pictures pour plusieurs films d’horreur. Veneciafrenia – le film d’ouverture du PIFFF 2021 – est le premier volet colérique de sa future “fear collection”. Slasher vénitien sur fond de critique du tourisme de masse, le virtuose, la figure emblématique du cinéma fantastique espagnol, réalise un pamphlet contre la standardisation. A l’instar de Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, 1980) – la comparaison s’arrête là – Veneciafrenia pointe la terreur inhérente liée au tourisme invasif et livre un constat sur une société ayant intégrée le vide culturel : le cinéaste compte tirer les leçons de la farce à l’italienne et des “jeux subtils de l’amour et du duel social” (Marivaux) pour faire passer sa critique morale pleine d’ironie acerbe.


Up among the Stars

Présenté en compétition lors de la vingt-cinquième édition de L’étrange Festival qui se déroule cette année encore au Forum des Images, Up among the Stars est un film espagnol nostalgique et poétique. Retour sur cette petite pépite ! Et tout droit jusqu’au matin ! Victor, un réalisateur au chômage et alcoolique, passe la moitié de son temps libre à filmer des scènes dans des endroits pas hyper légaux, en compagnie de Ingmar, son jeune fils de neuf […]


Les Sorcières de Zugarramurdi 2

De tous les cinéastes hispaniques s’étant abandonné au cinéma de genre, Alex de la Iglesia est sans doute celui dont le parcours est le plus fascinant. Ses films, profondément influencés par d’autres – je pense aux spectres évidents de Tod Browning et Alejandro Jodorowsky pesant sur le violent mais très beau Balada Triste (2010) – ne sont toutefois pas dénués d’un charme typiquement espagnol. Avec Les Sorcières de Zugarramurdi, le réalisateur revient pour s’attaquer à […]