comprendre la fin


Megalopolis   Mise à jour récente !

Pas de doute, nous n’attendions rien de plus que Megalopolis cette année à Cannes, et nous n’étions pas les seuls. Douze ans après le magnifique Twixt qui achevait une trilogie mal-aimée – pourtant sublime – réalisée avec les moyens d’un étudiant en cinéma, c’est avec un projet pharaonique, autofinancé, et envisagé depuis quarante ans que Francis Ford Coppola nous revient. Nous en avions nous-même rêvé durant toutes ces années, à tel point qu’il est difficile de confronter les images qu’on a fantasmées à leur matière réelle. Disons-le, cette œuvre singulière en tout, accueillie avec mépris et huées sur la Croisette, nous a désarmés et nous hante.

Dans ce sui semble être une vaste tente aux draps blancs, baignée dans une lumière jaune, Adam Driver contemple une boule en verre qu'il tient dans sa main ; scène de Mégalopolis.

Un vieil homme, au premier plan, est allongé comme mort, un couteau entre ses mains jointes sur son torse, à l'arrière plan un homme plus jeune est assis contre un mur, lumière rouge, scène de la série La plateforme.

La Plateforme

Profitant du netflix and chill imposé à des millions d’utilisateurs dans le monde, un petit film de genre espagnol sorti d’à peu près nulle part vient de se classer parmi les longs-métrages les plus plébiscités et commentés de ces derniers jours. Naturellement, on saute sur l’occasion pour vous parler ce cet étrange objet cinématographique qu’est La Plateforme (Galder Gaztelu-Urrutia, 2020). Contre des moulins à vent Qu’on se le dise, la période que nous vivons en […]