Rose Glass, tout feu tout flamme
Après une sortie en salles avortée pour cause de Covid, « Saint Maud » est finalement diffusé ce soir sur Canal+. L’occasion de vous partager enfin notre entretien avec la réalisatrice Rose Glass.
Après une sortie en salles avortée pour cause de Covid, « Saint Maud » est finalement diffusé ce soir sur Canal+. L’occasion de vous partager enfin notre entretien avec la réalisatrice Rose Glass.
Après un passage par l’Etrange Festival c’est au Fifigrot (aussi connu sous le nom de Festival du Film Grolandais) que le public toulousain a enfin eu la possibilité de découvrir ce petit film de commande proposé par la communauté religieuse luthérienne à un grand maitre du film d’horreur : George A. Romero. Retour sur ce moment de cinéma triste et malaisant, retrouvé par sa veuve, Suzanne Desrocher-Romero, un an après la mort de son mari.
Programmé à l’Étrange Festival en compagnie de deux autres films de Yuzo Kawashima, La Bête Elégante (1962) fait partie de ses gemmes obscures qu’il serait grand temps de remettre en avant, en même temps que leur réalisateur. Quasi-huis clos sur une famille d’arnaqueurs à la petite semaine et leurs combines plus ratées les unes que les autres, La Bête Elégante surprend par son audace formelle et la grande pertinence, encore aujourd’hui, de ses thèmes.
L’Atelier d’images nous propose de redécouvrir le film The Shadow de Russell Mulcahy, un film de superhéros sorti en 1994 mais pensé comme un polar des années 1930.
Dénonçant la cruauté de l’esclavage et de la colonisation sept ans avant la série Racines (Marvin J. Chomsky, 1977), les éditions Rimini nous propose de redécouvrir le très injustement méconnu Queimada de Gilles Pontecorvo pour la première fois en DVD et Blu-ray.
Le festival Grindhouse paradise se permet une petite excursion en terres espagnoles avec le premier long de Maximiliano Contenti, Al morir la matinée (2020), mélange suranné de slasher et de giallo qui se déroule dans l’ambiance ouatée d’un vieux cinéma.
Si Alice au pays des merveilles avait rencontré Kenji Mizoguchi, ça donnerait certainement quelque chose comme L’étang du démon (Masahiro Shinoda, 1979) : critique d’une œuvre inédite et étonnante, projetée à L’Etrange Festival 2021 et qui s’apprête à retrouver les salles le 22 septembre grâce à Carlotta.
A gagner sur Fais pas Genre en partenariat avec Carlotta Films, des Blu-Ray et DVD de « Henry, portrait d’un sérial killer ».
Fable de science-fiction horrifique animée image par image, Junk Head de Takahide Hori, à de par sa performance artistique et son propos, tout du chef-d’œuvre en devenir. Et on se rappellera qu’on l’a découvert à l’Etrange Festival.
Le festival Grindhouse paradise s’est offert une petite parenthèse d’humour intergalactique en diffusant le film canadien Psycho Goreman (Steven Kostanski, 2020). L’histoire tourne autour de Mimi, enfant fantasque accompagnée de son frère Luke, qui trouve dans son jardin une pierre magique capable de contrôler un extraterrestre cruel et sanguinaire. Ce scénario vous semble complètement infantile, digne des vieux dessins animés des années 80/90 ? C’est normal, c’est le but totalement assumé de ce long métrage complètement psychédélique. Avec le gore en plus.
Le festival Grindhouse Paradise nous a offert une jolie séance de trouille nocturne avec The Queen of black magic (Kimo Stamboel, 2019) film possédant tous les éléments du film d’horreur parfait d’après minuit. Remake du film éponyme de 1981, ce long métrage nous entraine sur les terres indonésiennes pour une petite initiation à la magie noire.
Présenté en séance d’ouverture du festival Grindhouse Paradise de Toulouse et déjà passé l’an dernier par L’Étrange Festival, Hunted (Vincent Parronaud, 2021) est un survival forestier balisé par des concepts connus du rape and revenge – l’histoire d’Eve, jeune femme victime d’un maniaque qui la poursuit à travers une immense forêt pour en faire la star non consentante de son prochain snuff movie – mais qui surprend par ses pas de côté vers une représentation fantastique proche du conte.
Huit ans après le premier opus, le réalisateur philippin Erick Matti offre une suite à son On the Job qui entend dénoncer, avec plus de virulence que son prédécesseur, la corruption qui gangrène son pays.