Archives du mois : septembre 2020


Dans une petite église en cours de construction, deux hommes sont assis face à face, au beau milieu de nombreuses planches de bois, scène du film L'étreinte du destin.

L’étreinte du destin

Proposé par Sidonis Calysta dans leur fameuse collection dédiée à ce genre chéri de nos lignes, L’étreinte du destin (George Sherman, 1955) n’est pas un western pur jus. Exit les duels au soleil et les longues chevauchées, et place au cœur d’un homme qui à travers la figure de Dieu, cherche la rédemption à une époque où la civilisation américaine est encore bien fragile.


Antoine de Maximy pose en saluant l'objectif avec sa main droite, dans un décor de cité HLM, il porte avec lui une petite caméra mobile tenue par un bras relié à sa ceinture ; portrait pour le film J'irai mourir dans les Carpates.

J’irai mourir dans les Carpates

Actuellement en salles, Antoine de Maximy transpose son “J’irai dormir chez vous” en long-métrage de fiction : tout autant variation comico-horrifique du programme, lorgnant vers le found-footage, qu’hommage plein de sensibilité et de justesse au métier de monteur.se.


Philippe Nahon pointe un revolver contre son propre reflet dans le miroir, scène du film Seul contre tous.

Le naufrage de Gaspar Noé

En salles le 23 septembre 2020, le moyen-métrage de Gaspar Noé intitulé Lux Aeterna a été projeté en avant-première, à l’Étrange Festival. Juste avant, c’était à Irréversible inversion intégrale de squatter les salles obscures. Deux sorties toutes proches pour un seul constat : l’arche de Gaspar Noé est en train de couler. L’occasion d’un retour amer sur une filmographie qui nous a pourtant mis des étoiles dans les yeux dans ses premières heures.