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L’Empire des Sens

Comment augmenter le mercure de vos intérieurs tout en restant écolo ? Chez Fais pas Genre, on a une solution radicale : se procurer une galette de « L’Empire des sens » (1976), le film culte de Nagisa Oshima, en version restaurée, dans une édition fastueuse à l’image et en suppléments concoctée par Carlotta Films. Retour à froid sur ce film très, très chaud.

Sadako accroupie près du corps de son amant, mort, torse nu, dans le film L'empire des Sens.

Des femmes à la peau grise et brillante, ressemblant à des créatures d'un autre monde dansent face caméra, les unes derrière les autres, dans le long-métrage L'effrayant Docteur Hijikata.

L’Effrayant Docteur Hijikata

Adapté d’un livre d’Edogawa Rampo, Teruo Hishii livre avec « L’Effrayant Docteur Hijikata » (1969) un film d’exploitation bien singulier, allant bien au-delà des attendus du genre. Sa sortie en Blu-ray par Le Chat qui Fume est une parfaite occasion de découvrir cette pépite bien à part du genre eroguro.


The First Slam Dunk

Quand Takehiko Inoue adapte son manga Slam Dunk, cela donne « The First Slam Dunk » (2023), soit l’une des plus belles propositions de film sportif depuis belles lurettes. Un accomplissement aussi bien technique qu’artistique qui emporte tout sur son passage, y compris ceux pour qui les règles du basket sont plus opaques qu’une notice pharmaceutique.

Les cinq joueurs de l'équipe de basket de The first Slam Dunk s'avancent sur le terrain, alignés, fiers, devant un public et leur staff tous vêtus de blanc.

La famille de sans-abris de Tokyo Godfathers pose fièrement, avec le sourire, dans leur "chez eux" : une décharge.

Tokyo Godfathers

Dans l’ombre de Perfect Blue (1997) et Paprika (2006) se terrent deux longs-métrages de Satoshi Kon : Millenium Actress (2002) et Tokyo Godfathers (2003). Ce dernier, inconsidéré à l’époque de sa sortie, anomalie dans sa filmographie, se voit peu à peu rétablir ses lettres d’or par une communauté de cinéphiles passionnés et fidèles. Quoi de plus beau comme cadeau de noël que de vous inviter à (re)découvrir un des chefs d’œuvre (c’est peu dire, il n’a fait que ça) trop souvent mis de côté d’un des plus grands réalisateurs de cinéma d’animation japonais ?


Le Garçon et le Héron 1

Dix ans après Le vent se lève (2013), le maître de l’animation japonaise Hayao Miyazaki sort de sa retraite annoncée, animé d’un besoin urgent de conter à nouveau des histoires. Son nouveau film, Le Garçon et le Héron (2023), est l’invitation à nous laisser porter par le merveilleux, pour penser les pires plaies du monde, mais aussi nos plus intimes. Un geste coutumier du cinéaste, mais qu’il sublime ici par la densité plastique et narrative de son histoire, ainsi qu’une question nouvelle pour l’auteur, celle de sa propre finitude et de comment passer le flambeau.

Sur la terrasse d'une maison au cœur des bois, un héron prend son envol devant un tout jeune homme, vu de dos ; plan issu du film Le garçon et le héron.

Cinq étudiants nous font face, en uniforme beige à la cravate rouge ; ils portent tous un collier en métal et une mine revancharde ; plan issu du film Battle Royale.

Battle Royale

Dans le cadre des projections Aux Frontières du Méliès au cinéma Le Méliès de Montreuil dont Fais Pas Genre est partenaire, nous avons le plaisir de présenter la séance offrant le mythique et furieux Battle Royale (Kinji Fukasaku, 2000), ce samedi 14 mai 2022 à 20h30 : l’opportunité était trop belle d’évoquer entre nos lignes un des longs-métrages les plus puissants, certainement, sur la question de la jeunesse.