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Joaquin Phoenix, autopsie d’une cicatrice

Bientôt quarante ans que Joaquin Phoenix se constitue l’une des filmographies les plus impressionnantes du tout Hollywood, et bientôt quarante ans qu’il continue d’interroger ; derrière ces personnages souvent névrosés, qui se cache derrière cette cicatrice ? En creusant, la filmographie de l’acteur ressemble à une longue errance dans les traumatismes de sa jeunesse.

Joaquin Phoenix en Bobby Green dans La nuit nous appartient, assis contre un mur tout en vitre ; il porte une veste cuire, les cheveux gominés, et dirige son regard devant lui, sérieux.

Lady Gaga s'apprête à embrasser le Joker, face à elle, comme s'ils dansaient, tous deux éclairés par une lumière orange artificielle.

Joker : Folie à Deux

Cinq ans après un premier volet porté au nu, Todd Phillips s’offre avec « Joker : Folie à deux » (2024) une occasion de convaincre les derniers récalcitrants (comme nous) avec une suite plus foutraque que démente.


The Batman

Attendu comme le messie par certains, enterrés par d’autres avant même sa mise en production, The Batman (Matt Reeves, 2022) est venu, lentement, avec ses grosses chaussures de sécurité, marcher sur le box-office mondial et mettre au tapis la concurrence en s’affirmant comme l’une des meilleures itérations du personnage portée sur grand écran, et l’un des meilleurs blockbuster des dernières années. Et tout ça, sans être exempts de maladresses. Tentative de décryptage d’un film qui en impose jusque dans ses défauts.


[Bilan 2019] Vent de révolte

L’année politique 2019 a soufflé, partout dans le monde, un puissant vent de révolte. Soulèvements populaires, mouvements sociaux et contestataires, élections historiques : en France (les Gilets Jaunes), en Algérie, à Hong-Kong, au Liban, au Soudan, en Guinée, en Espagne, au Royaume-Uni, en Suède, au Chili, au Brésil… Une thématique qui a, par ricochet, infiltré ou joué de sur-impressions sur la production cinématographique de 2019. Plus que jamais, le cinéma de genre(s) en a profité […]

Le Joker exulte au milieu d'une émeute en pleine ville, les bras en croix.

Le tueur de Maniac est un mannequin creepy (critique du film de William Lustig)

Maniac (1980) 2

Le Chat qui fume tape une nouvelle fois en plein dans le culte en offrant à Maniac (William Lustig, 1980) une édition à la hauteur de son statut. Psycho Killer ! Mais qu’est-ce-que c’est  ? Si son nom évoque peu de choses aux cinéphiles non-initiés, c’est que William Lustig n’a pas connu une carrière aussi prolifique que d’autres cinéastes américains « de genres »  de son époque. Venu à la réalisation par le cinéma pornographique […]