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Cure

En ressortant Cure (Kiyoshi Kurosawa, 1997) en Blu-ray dans une nouvelle restauration, Carlotta Films remet sur le devant de la scène un polar poisseux, où la J-horror et le fantastique s’immiscent dans le Japon contemporain. En prolongeant, par le surnaturel, le film noir vers le thriller, Kiyoshi Kurosawa signe un film hautement sensoriel – volontairement hypnotique – où la folie dans laquelle basculent ses personnages est pensée comme un bug : une irruption fugace mais révélatrice de nos sombres bas-instincts.


Trilogie Majin

Les gros matous du Chat qui Fume offre un coffret plus qu’énorme à la trilogie des Majin, série mythique mais néanmoins méconnu du cinéma d’exploitation japonais, mêlant les codes du Kaiju Eiga (films de montres géants) et du Jidai Geki (film sur le Japon Médiéval).

Un géant de pierre vêtu comme un guerrier japonais, au visage renfermé et vert, sous un ciel nuageux, scène de la trilogie Majin.

La fille aux cheveux noirs et à la robe rouge du film The Night Is Short, Walk On Girl se ballade dans un chemin boisé aux arbres jaunes.

The Night Is Short Walk On Girl

Certainement l’un des réalisateurs de films d’animations contemporains les plus intéressants, le nom de Masaaki Yuasa n’est pas forcément très connu du grand public. Une erreur à réparer de toute urgence avec l’un de ses projets les plus accessibles et paradoxalement, les plus parlant quant à son style : “The Night is Short, Walk on Girl” disponible sur Netflix et dont on vous dit ce que l’on en a pensé.


Tokyo Joe

Avec Tokyo Joe, édité en Blu-Ray/DVD par Sidonis, Humphrey Bogart embarque pour un Japon tout juste sorti de la guerre, pour y retrouver son tripot, ses amis et son amour. Dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler un autre de ses films culte, la plus hard-boiled des figures hollywoodiennes va finalement se retrouver piégé dans les combines d’un Yakuza.

Caché derrière un pan de mur, Humphrey Bogart, l'arme au poing, observe un malfrat à l'arrière-plan, scène du film Tokyo Joe.

La petite Shizuku en robe rose vole dans les airs avec Baron le chat en costume et chapeau haut de forme, scène du film Si tu tends l'oreille.

Si tu tends l’oreille

Le studio Ghibli a pendant trois décennies été le mètre-étalon de l’animation japonaise. Cependant, quelques films parmi les vingt-deux produits depuis les années 80 et 90 sont passés plus inaperçus. Confiné, ayant le catalogue Ghibli complet disponible sur Netflix, c’est l’occasion rêvée de redécouvrir le trésor de douceur qu’est Si tu tends l’oreille (Yoshifumi Kondô, 1995). John Hughes made in Japan Le milieu des années 90 devait être un tournant pour Ghibli. Et pour cause, […]