fin


Dans ce sui semble être une vaste tente aux draps blancs, baignée dans une lumière jaune, Adam Driver contemple une boule en verre qu'il tient dans sa main ; scène de Mégalopolis.

Megalopolis

Pas de doute, nous n’attendions rien de plus que Megalopolis cette année à Cannes, et nous n’étions pas les seuls. Douze ans après le magnifique Twixt qui achevait une trilogie mal-aimée – pourtant sublime – réalisée avec les moyens d’un étudiant en cinéma, c’est avec un projet pharaonique, autofinancé, et envisagé depuis quarante ans que Francis Ford Coppola nous revient. Nous en avions nous-même rêvé durant toutes ces années, à tel point qu’il est difficile de confronter les images qu’on a fantasmées à leur matière réelle. Disons-le, cette œuvre singulière en tout, accueillie avec mépris et huées sur la Croisette, nous a désarmés et nous hante.


Aftermath

Un couple emménage dans une nouvelle maison et entend des bruits suspects. Le pitch ne vous fait pas lever les yeux au ciel ? Foncez à vos risques et périls regarder le téléfilm M6… ah non, pardon, l’énième nanar Netflix Aftermath (Peter Winther, 2021).

Ashley Greene Khoury est dans sa baignoire, les yeux clos dans une lumière tamisée ; scène du film Aftermath.

The End 2

« Hey, ce serait bien de clore la compétition par un film qui s’appelle The End ». Cela a dû certainement commencer comme une blague, et puis nous voilà arrivés à la fin. FIN. C’est comme ça que l’on dit « fin » en espagnol, et vous savez comment je le sais ? Pas parce que j’étais fort en espagnol, j’étais tellement nul que je ne connaissais même pas les mots identiques au français, non, je le sais parce que […]