blu ray


Un homme avance à tâtons dans un cimetière aux croix de travers et plongé dans une brume épaisse ; plan du film Horror Hotel.

Horror Hotel

« Bring Your Daughter, Bring Your Daughter, To The Slaughter » ! Quelqu’un qui aurait été ado rebelle dans les années 90 aurait forcément hurlé ces paroles dans sa chambre ou sous la douche, s’imaginant sur scène avec Iron Maiden sous les acclamations de la foule. Peut-être même que ce citoyen aujourd’hui rangé et bedonnant se souviendrait-il du clip qu’il vit jadis sur MTV – contre l’avis de ses parents scandalisés – dans lequel de mystérieux extraits d’un film en noir et blanc entrecoupaient les gesticulations de Bruce Dickinson. Ce film, c’était City of The Dead (John Llewellyn Moxey, 1960), alias Horror Hotel.


Quatre extraterrestres au visage bleu, glabre, chauve, et aux yeux rouges, sont assis autour d'une table vide, et nous regardent ; plan issu du long-métrage d'animation La planète sauvage.

La Planète Sauvage

Depuis sa sortie et le Prix spécial du jury qu’il remporta à Cannes en 1973, La planète sauvage de René Laloux a acquis le statut d’œuvre « culte ». Nul n’étant prophète en son pays, le film d’animation fut d’abord réédité en Blu-ray dans les prestigieuses collections Criterion et Masters of Cinema avant de débarquer en France aux éditions ARTE. Son cinquantième anniversaire méritait bien qu’on fasse les choses en grand : version restaurée et coffret « collector » chez Potemkine, livre aux éditions Capricci, bande originale d’Alain Goraguer en CD et vinyle chez CAM Sugar (pourquoi pas un label français ?). La réalisation fut pourtant un vrai parcours du combattant.


Ça chauffe au lycée Ridgemont

Culte au USA, mais inconnu en France, Ça chauffe au lycée Ridgemont peut être considéré comme la matrice du teen movie hollywoodien contemporain. Véritable succès à sa sortie en 1982 malgré la méfiance des studios Universal, le film de Amy Heckerling se redécouvre aujourd’hui sans difficulté, et même avec un certain plaisir, sûrement parce que son approche à la fois naturaliste et fantaisiste nous plonge avec justesse dans les déboires intemporels de l’adolescence.


Plan rapproché-épaule sur un extraterrestre humanoïde à tête très gonflée ; dans son dos, il semble avoir des tentacules ; il pose devant un mur blanc éclairé d'une lumière verte dans le film Quatre militaires dans une grotte, entourent un petit garçon qui dirige un faisceau rouge vers une cible hors-champ ; scène du film Les Envahisseurs de la planète rouge.

Les Envahisseurs de la planète rouge

La science-fiction, vaste sujet. Au milieu des grands classiques du genre ressurgissent, à la faveur des rééditions vidéo, de petites productions méconnues. Aujourd’hui, c’est Sidonis qui nous a concocté une très belle édition d’un film un peu oublié : Les Envahisseurs de la planète rouge (William Cameron Menzies, 1953).