Alexandre Santos


A propos de Alexandre Santos

En parallèle d'écrire des scénarios et des pièces de théâtre, Alexandre prend aussi la plume pour dire du mal (et du bien parfois) de ce que font les autres. Considérant "Cannibal Holocaust", Annie Girardot et Yasujiro Ozu comme trois des plus beaux cadeaux offerts par les Dieux du Cinéma, il a un certain mal à avoir des goûts cohérents mais suit pour ça un traitement à l'Institut Gérard Jugnot de Jouy-le-Moutiers. Spécialiste des westerns et films noirs des années 50, il peut parfois surprendre son monde en défendant un cinéma "indéfendable" et trash. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/s2uTM


Une des jeunes étudiantes de Black Christmas près d'un sapin de Noël, dont les guirlandes uniquement rouges éclairent toute l'image en clair-obscur.

Black Christmas (1974) 1

​Il paraissait impossible de faire un calendrier de l’avant cinéphile sans LE film de Noël sanglant, fondateur, accessoirement créateur d’un genre chéri de nos lignes, le slasher : critique de Black Christmas (Bob Clark, 1974).


Plan rapproché-épaule sur le visage de Jack Nicholson le regard abattu contemple le corps mort de son amoureuse, dans les rues de Chinatown, le film analysé dans le livre The Big Goodbye.

The Big Goodbye (Livre)

Carlotta Films n’édite pas que des galettes mais aussi des livres, et pas des moindres : avec le passionnant The Big Goodbye, Sam Wasson nous plonge dans les coulisses de fabrication de Chinatown (Roman Polanski, 1974) en délivrant, au passage, une analyse nostalgique des utopies déchues, à Hollywood et ailleurs.


Karen Steele empêche Randolph Scott de quitter la maison, lui prenant le bras juste devant une porte en bois fermée dans le film Décision à Sundown.

Decision à Sundown

Ré-éditant en version collector une série de films issus de la collaboration mythique entre Randolph Scott et le cinéaste Budd Boetticher, Sidonis Calysta nous permet de plonger en Blu-Ray dans un chapitre particulièrement intéressant de l’histoire du western, et dont Décision à Sundown (1957) n’est pas le rejeton le moins intrigant.


La princesse Shirayuki lancée dans l'évocation de son amoureux, devant toute sa cour d'êtres fantastiques : fantômes de samouraïs, servantes pâles, dans le film L'étang du démon.

L’étang du démon

Si Alice au pays des merveilles avait rencontré Kenji Mizoguchi, ça donnerait certainement quelque chose comme L’étang du démon (Masahiro Shinoda, 1979) : critique d’une œuvre inédite et étonnante, projetée à L’Etrange Festival 2021 et qui s’apprête à retrouver les salles le 22 septembre grâce à Carlotta.


Une rue de Naples, dans laquelle un corps est au sol, abattu ; à ses côtés Tomas Milian et Martin Balsam prennent la fuite ; scène du film Le conseiller.

Le Conseiller

Édité par Studio Canal aux côtés de Napoli Spara! (Mario Caiano, 1977) dans un coffret combo Blu-Ray/DVD, le film de de mafia Le Conseiller (1973) plonge le réalisateur Alberto de Martino dans le feu d’une guerre entre familles d’exilés siciliens en Californie : critique. 


Henry Silva, caché derrière la porte d'un wagon de train, s'apprête à tirer au revolver dans le film Napoli Spara.

Napoli Spara!

Studio Canal et sa collection Make my day ! chapeautée par l’essayiste et réalisateur Jean-Baptiste Thoret se joignent à l’effort éditorial d’exhumation du fringant néo-polar italien : sort ainsi en Blu-Ray un coffret réunissant deux films transalpins dont un poliziottesco, Napoli Spara!, réalisé en 1977 par Mario Caiano.