Exécutions
Après la brutalité longiligne d’Ultime Violence (Sergio Grieco, 1977), Artus Films dévoile une autre production italienne de sa collection Polar : critique du très chandleresque Exécutions, réalisé en 1969 par Romolo Guerrieri.
Après la brutalité longiligne d’Ultime Violence (Sergio Grieco, 1977), Artus Films dévoile une autre production italienne de sa collection Polar : critique du très chandleresque Exécutions, réalisé en 1969 par Romolo Guerrieri.
Mettant à nouveau sous les projecteurs le polar bis italien, Artus Films ressuscite deux productions tout droit issues de l’Italie des années de plomb, avec ce que cela comporte de bourrin et d’amoral : critique de la première d’entre elles, Ultime Violence, réalisé en 1977 par Sergio Grieco, avec un Helmut Berger échappé de chez son mentor Luchino Visconti.
Les True Crime Documentaries font à nouveau sensation. Portées par le savoir-faire de Netflix en particulier, les histoires de fait divers et autres crimes exerçant la fascination des uns et des autres trouvent un second souffle, après avoir été reléguées à des émissions de soirées à la réputation plus ou moins moquée. Mais malgré la réussite indéniable, pour ne pas dire stratégique du géant du streaming sur ce type de contenu, qu’est-ce que Netflix a apporté de novateur au traitement de ces histoires de vie et de mort ? Peu, finalement, peut-être.
Si nous connaissons Le Chat Qui Fume en ces lignes pour son exploration du cinéma de genres italien, le matou propose par ailleurs de se pencher sur une filmographie autrement moins envisagée : le septième art philippin. Son metteur en scène phare, Lino Brocka, est mis à l’honneur avec une édition limitée de Bayan Ko (1984) un pamphlet violent contre le régime du Commandant Marcos, hésitant entre le pur film politico-moral et un thriller sec à l’orée du documentaire.
En 1977, Ingmar Bergman traverse une dépression, est en exil en Allemagne, et manifestement, il a envie de le faire sentir à tout le monde : critique de sa vision cauchemardesque de l’Allemagne pré-nazie, L’oeuf du Serpent proposé en combo Blu-Ray/DVD par Rimini Editions.
Comme chaque année apporte son lot de reprises de All I Want For Christmas Is You de Mariah Carey ou d’autres tubes de Noël, le cinéma de genre a fait du recyclage une seconde nature : on poursuit notre calendrier de l’avent sanguinolent avec une critique du premier remake de Black Christmas (Bob Clark, 1974), réalisé en 2006 par Glenn Morgan.