Alexandre Santos


A propos de Alexandre Santos

En parallèle d'écrire des scénarios et des pièces de théâtre, Alexandre prend aussi la plume pour dire du mal (et du bien parfois) de ce que font les autres. Considérant "Cannibal Holocaust", Annie Girardot et Yasujiro Ozu comme trois des plus beaux cadeaux offerts par les Dieux du Cinéma, il a un certain mal à avoir des goûts cohérents mais suit pour ça un traitement à l'Institut Gérard Jugnot de Jouy-le-Moutiers. Spécialiste des westerns et films noirs des années 50, il peut parfois surprendre son monde en défendant un cinéma "indéfendable" et trash. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/s2uTM


Plan rapprroché-épaule sur ce qui semble être une enfant, portant un masque de femme très maquillée et un ciret jaune ; issu du film Alice sweet Alice.

Alice sweet Alice

Psychothriller multi-référentiel, Alice sweet Alice (Alfred Sole, 1976) est un des slashers (si tant est qu’il en soit vraiment un) les plus intrigants qui soient donnés de voir : critique du film proposé en digipack Blu-Ray /DVD/livret chez Rimini Editions.


Elvis Preseyl en tenue rose est sur scène, d'une main il porte le micro à pied à sa bouche, de l'autre il tend son bras vers un public de femmes qui ont les bras tendus vers lui.

De Cloclo à Elvis, biopics d’un autre genre

La vision endiablée d’Elvis par Baz Lhurmann se place d’ores et déjà comme l’une des grosses productions les plus marquantes de l’année 2022, tout comme un de ses plus grands succès au box office. Coïncidence, il y a dix ans tout juste un autre biopic dévoilait l’existence d’une icône à la trajectoire sensiblement proche de celle du King, quoique bien plus franco-française, Claude François (Cloclo de Florent Emilio-Siri, 2012). On s’empare de cette résonance en décryptant la manière dont ces cinéastes, sur une histoire pourtant similaire, jouent la carte des cinémas de genre(s) pour livrer deux expériences filmiques tout à fait différentes.


Au premier plan à droite, les jambes d'une femme, vues d'à ras du sol ; au second plan à gauche, deux voyous, armés d'un couteau, sont hilares, le regard dirigé vers la femme ; la scène issue du film Les chiens enragés se situe dans un environnement hostile et ensoleillé, avec du sable, face à une petite maison aux murs pâles.

Les Chiens Enragés

Quand Mario Bava troque les lumières superbes pour se vautrer dans un poliziottesco empoisonné par le survival crado, on obtient Les Chiens Enragés (1974), édité en mediabook Blu-Ray/DVD/livret par Sidonis Calysta : critique. Le massacre des innocents “Le plus grand cinéaste fantastique européen […] le génie le plus discret du cinéma italien”, Christophe Gans, dans l’entretien bonus disponible dans l’édition Blu-Ray des Vampires (Ricardo Freda & Mario Bava, 1957). Sans vouloir discuter ces mots dont […]


Gianna Maria Canale sur le balcon de son château, en tenue de soirée, resplendissante, le regard fier, au loin ; derrière elle, qui la fixe, David Michaelis, droit comme un i ; plan issu du film Les Vampires.

Les Vampires

Abandonné par Riccardo Freda, achevé par le directeur de la photographie, un certain Mario Bava, Les Vampires (1957), estimé comme l’un des premiers films fantastiques italiens, est restauré et proposé en édition mediabook (DVD, Blu-Ray, et livret) par Sidonis Calysta : plongée dans un film hybride dont le principal mérite est, finalement, surtout d’avoir ouvert des portes.


Cinq étudiants nous font face, en uniforme beige à la cravate rouge ; ils portent tous un collier en métal et une mine revancharde ; plan issu du film Battle Royale.

Battle Royale

Dans le cadre des projections Aux Frontières du Méliès au cinéma Le Méliès de Montreuil dont Fais Pas Genre est partenaire, nous avons le plaisir de présenter la séance offrant le mythique et furieux Battle Royale (Kinji Fukasaku, 2000), ce samedi 14 mai 2022 à 20h30 : l’opportunité était trop belle d’évoquer entre nos lignes un des longs-métrages les plus puissants, certainement, sur la question de la jeunesse.


Capitaine Marleau, un gâchis français ?

La quatrième saison de Capitaine Marleau, portée par son interprète Corinne Masiero, pourra combler les cœurs déjà fidèles aux péripéties du capitaine de gendarmerie à la chapka. Mais pour qui scrute, ponctuellement la série avec un œil plus retors, pourra constater son évolution regrettable, comme un symbole des maux qui sont en train, doucement mais sûrement, de détériorer la singularité de notre paysage audiovisuel hexagonal.