venise


Emma Stone allongée sur une table, dans une cuve de verre à sa silhouette, et des branchements, dans Pauvres Créatures.

Pauvres Créatures

Lion d’Or à Venise, deux Golden Globes, la cérémonie des Oscars qui se dessine, le dernier film de Yórgos Lánthimos se faisait languir. Adaptation du roman éponyme d’Alasdair Gray publié en 1992, Pauvres Créatures sort enfin dans nos salles et pousse les curseurs au maximum pour nous en mettre plein la cervelle. Mais est-il le film de genre féministe que l’on attendait ?


Donald Sutherland sort du marécage, tenant sa petite fille en ciret rouge dans ses bras, scène du film Ne vous retournez pas.

Ne vous retournez pas

Avec un drame intime sur un couple endeuillé, cet incroyable technicien qu’est Nicolas Roeg transforme le bouquin de Daphné du Maurier (“Don’t look now”, publié en 1971) en pur bijou horrifique, un objet de terreur sourde qui vient presque côtoyer un genre qui nous est cher : le Giallo. Le décor aide beaucoup bien sûr car son Venise a lui n’a rien d’une carte postale. Toujours adepte des dérives expérimentales, ce cultissime et étrange chef d’œuvre apparait comme un vitrail riche et dégoulinant de génie. La couleur y est meurtrière, le montage lui incisif. Pénétrons ensemble sur des voies imperceptibles. Dans ces ruelles brumeuses, les ombres sont menaçantes et la peur fascinante. Gare à vous car au bout du canal, entre deux rats de gouttières, vous risquez de tomber nez à nez avec votre propre reflet.


La famille de Roma dans les bras les uns des autres sur une plage.

Y a-t-il vraiment une “Mexican Touch” à Hollywood ?

Au regard de la domination du cinéma mexicain évidente dans les grands prix du cinéma international, peut-on décemment considérer qu’il existe une véritable Mexican Touch à Hollywood ? Après le couronnement de Guillermo Del Toro et de son film La Forme de l’eau (The Shape of Water, 2018) lors de la dernière cérémonie des oscars, tout porte à croire que le nouveau Alfonso Cuarón, Roma, produit par Netflix et qui a remporté le Lion d’Or […]


Le monstre de La forme de l'eau émerge juste le haut de son crâne, laissant voir ses yeux.

Que peut-on espérer du Lion d’Or de Guillermo Del Toro ? 2

Peut-on espérer que le Lion d’Or remporté par Guillermo Del Toro avec Shape of Water puisse ouvrir la voie à une plus ample reconnaissance des cinéma de genre(s) dans les grands festivals européens ? Et Venise ne fit pas genre C’était le week-end dernier dans la contrée humide italienne de Venise, un film tout aussi humide, le bien nommé Shape of Water – dernière réalisation du cinéaste visionnaire mexicain Guillermo Del Toro, celui là même qui […]


13 Assassins 2

Pourtant présenté en compétition à Venise en 2010, “13 Assassins” n’eût jamais les honneurs d’une exploitation en salles et dût attendre une sortie en direct-to-vidéo pour profiter d’une version française il y’a quelques temps. Alors bien sûr, moi qui ai tant adoré l’autre remake de Takashi Miike d’un classique du film de samouraï, Hara Kiri  dont je vous avais parlé dans un précédent article, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me suis lancé dans l’aventure avec […]