Emma Ben Hadj


A propos de Emma Ben Hadj

Étudiante de doctorat et enseignante à l’université de Pittsburgh, Emma commence actuellement l’écriture de sa thèse sur l’industrie des films d’horreur en France. Étrangement fascinée par les femmes cannibales au cinéma, elle n’a pourtant aucune intention de reproduire ces méfaits dans la vraie vie. Enfin, il ne faut jamais dire jamais.


Apocalypse Show, quand l’Amérique s’effondre (Livre)

Playlist Society s’aventure sur le terrain ultra-populaire des séries apocalyptiques américaines avec Apocalypse Show, quand l’Amérique s’effondre, premier essai prometteur d’Anne-Lise Melquiond à paraitre le 7 septembre.


Ashley Greene Khoury est dans sa baignoire, les yeux clos dans une lumière tamisée ; scène du film Aftermath.

Aftermath

Un couple emménage dans une nouvelle maison et entend des bruits suspects. Le pitch ne vous fait pas lever les yeux au ciel ? Foncez à vos risques et périls regarder le téléfilm M6… ah non, pardon, l’énième nanar Netflix Aftermath (Peter Winther, 2021).


Sur fond noir, une jeune femme nous regarde droit dans les yeux ; sur sa langue un oeil et du sang qui coule ; visuel de promotion de la mini-série Brand New Cherry Flavor.

Brand New Cherry Flavor (Mini-Série)

Fraichement débarquée sur Netflix, la mini-série Brand New Cherry Flavor (Nick Antosca & Lenore Zion, 2021) dévore les entrailles d’Hollywood et dénonce ses jeux de pouvoir écœurants en y mêlant revanche et sorcellerie.


De Méandre à Oxygène, revivre pour survivre

Deux films de genres français, “Méandre” de Mathieu Turi et “Oxygène” de Alexandre Aja, se sont emparés quasi-conjointement des codes du film de claustration. L’occasion pour nous de faire communiquer les deux films entre eux et avec d’autres. Car sous leurs pourtours de survival qualibrés, les films de claustration cachent souvent des sujets bien plus profonds, où survivre passe d’abord par accepter de renaître.


Cruella défile sous les yeux des photographes, elle porte un manteau en cuir et sur son visage est peint un liseret noir sur lequel on peut lire Future.

Cruella

Disney continue son exploitation jusqu’au-boutiste de ses personnages de dessins animés, transposés dans des récits dits en live-action, en choisissant ici de se focaliser non pas sur un film en entier mais sur une méchante iconique, la fameuse Cruella. Après Maléfique (Robert Stromberg, 2014) et Maléfique 2 : Le Pouvoir du Mal (Joachim Ronning, 2019) qui retraçaient la jeunesse et la montée en puissance de la fée-sorcière cornue, grande méchante du classique animé La Belle au Bois Dormant (1959), voilà donc le troisième – et certainement pas le dernier – film de la franchise qui fait la part belle à un méchant Disney emblématique.