Archives du mois : avril 2024


Immaculée

L’horreur religieuse fait encore des émules en 2024 puisqu’avant la sortie de “La Malédiction : L’Origine” (Arkasha Stevenson, 2024), c’est “Immaculée” (Michael Mohan, 2024) qui vient alimenter ce sous-genre que l’on dénomme : la nunsploitation. Des sœurs inquiétantes et des crucifix à gogo, n’en jetez plus, avec ce film porté par Sydney Sweeney, nous sommes en plein dedans !

Gros plan sur une le visage d'une jeune femme hurlant, couverte de sang dans le film Immaculée.

Maurizio Merli la mine sombre et triste, dans ce qui semble être une cave, aux murs de briques gris, dans le film La peur règle sur la ville.

La Peur règne sur la ville

Qui se souvient de “La Peur règne sur la ville” (Giuseppe Rosati, 1976), ce vieux néo-polar italien ? Pas grand monde ? Ça tombe bien, Le Chat qui fume va vous rafraichir la mémoire avec cette nouvelle pépite dégotée de l’autre côté des Alpes, tout droit sorti d’une époque où police et justice s’incarnaient en un seul homme : le commissaire Muri !


X-Men (1992)

La sortie récente de la série animée “X-Men ‘97” (Beau DeMayo, 2024) est l’occasion rêvée de revenir sur celle qui la précède : “X-Men” (Mark Edward Edens, Sidney Iwanter & Eric Lewald, 1992-1997) ! Cinq saisons et soixante-seize épisodes où bien avant les films de Bryan Singer, nous avons appris à connaitre Wolverine, Tornade, Magnéto et tant d’autres…

Plan rapproché-épaule, décadré, sur Wolverine qui sourit dans la série d'animation X-Men.

Plan rapproché-épaule sur un des voyous du film Échec au gang, narguant la police avec une grimace dans la rue.

Échec au Gang

Dans sa démarche de faire connaitre de vieux films du monde entier, Le Chat qui fume édite le film Échec au gang (Umberto Lenzi, 1978), troisième volet des aventures du criminel Poubelle. Un poliziottesco – sous-genre policier venu d’Italie – qui fait la part belle à l’aspect dramatique, et qui, grâce à sa nouvelle restauration, n’a jamais paru aussi étincelant.


Blastfighter

Prenez un beau gosse au regard ténébreux, affublez-le d’une histoire tragique, collez-lui un passage du côté obscur, un fardeau de culpabilité et des méchants caricaturaux qui ne veulent pas le laisser se repentir en paix. Ajoutez-y une jolie jeune femme, quelques amitiés viriles, un trou perdu, et vous obtenez ainsi le décor idéal d’un film d’action où ça canarde à souhait. Le Chat Qui Fume exhume aujourd’hui cette « pépite » tournée par Bava Jr., témoin d’un certain cinéma d’exploitation italien qui mangeait à tous les râteliers, non sans une certaine efficacité.

Blastfighter Michael Sopkiw

Plan en contre-plongée depuis le coffre d'une voiture sur deux jeunes femmes perplexes dans le film Drive-Away Dolls.

Drive-Away Dolls

Après Macbeth de Joel sorti l’année dernière, le duo de frères iconique des Coen continue son virage en solo, et c’est cette fois Ethan qui se lance avec Drive-Away Dolls, une comédie potache qui aurait pu s’inscrire dans la pure tradition de la fratrie s’il n’avait pas à cœur d’en parodier le style. Récit d’une déception.