The Wiz
Relecture Afro-américaine de l’œuvre le magicien d’Oz de L.Franck Baum, les éditions Elephant Films nous propose de redécouvrir The Wiz (Sidney Lumet, 1978) l’une des premières incursions du mythique label Motown dans le domaine du cinéma.
Relecture Afro-américaine de l’œuvre le magicien d’Oz de L.Franck Baum, les éditions Elephant Films nous propose de redécouvrir The Wiz (Sidney Lumet, 1978) l’une des premières incursions du mythique label Motown dans le domaine du cinéma.
En l’espace de six long-métrages et d’un téléfilm culte, émaillés depuis plus de trente ans dans le paysage cinématographique français, la cinéaste Patricia Mazuy n’a eu de cesse, en passant de genres en genres, de cultiver son style : celui d’un cinéma incandescent et électrique, toujours intense. Puisant entre autres dans le western, sa mise-en-scène est celle de la furia tapie dans le cœur et l’âme. La réalisatrice s’attache à dépeindre la sauvagerie naissante chez ses personnages, les frères de Peaux de vaches, les adolescents de Travolta et moi, Gracieuse dans Sports de filles ou encore Paul Sanchez dans le film éponyme pour ne citer que quelques exemples. Avec son nouveau long-métrage, Bowling Saturne, elle signe un des films les plus saisissants de l’année 2022 qui s’achève, un « thriller féroce » et viscéral, sans concession, porté par une confrontation mythologique entre frères, et d’un lieu iconique, des entrailles d’où naissent le mal.
Troisième film de son réalisateur Viljar Bøe, Good Boy, derrière ses atours d’innocente romcom nous offre un thriller psychologique efficace. Une sorte de relecture folle du très fade Cinquante nuances de Grey (Sam Taylor-Johnson, 2015), tout droit venue de Norvège, projetée au PIFFF 2022.
Alors que les journées raccourcissent, les degrés dégringolent, que l’air froid s’emplit de l’odeur du vin chaud, et qu’à courir sans échauffement les derniers retardataires aux achats de Noël se froissent les muscles, l’hiver approche et le rituel gastronomique du réveillon fait gargouiller par anticipation les quelques estomacs impatients. Pour ouvrir l’appétit, Mark Mylod nous livre Le Menu, un dîner qui, très vite, laisse glisser l’idée que ce sont les spectateurs-convives qui se feront passer à la casserole.
Quasiment inconnu chez nous, les Budaxi, opéra chinois de marionnettes à mains, est une institution en Taïwan dont la famille Huang perpétue la tradition par l’entremise du studio Pili. Avec Demigod : The Legend Begins, premiers films des studios à sortir en France, Chris Huang et Wen-Chang, nous embarquent dans une aventure qui mêle à la fois tradition et modernité.
Troisième film de la réalisatrice Rebecca Mckendry, Glorious avec son concept aussi amusant qu’intriguant, pourrait bien être la surprise de cette édition du PIFFF : critique.
À peine 6 mois après la sortie – un peu inaperçue – d’Incroyable mais vrai, Quentin Dupieux revient avec un second film pour cette année 2022 et signe encore un véritable objet visuel non identifié dont lui seul a le secret. Fumer fait tousser attrape les spectateurs.trices par la gorge et les balade entre effroi et hilarité, en prenant tout de même le temps de leur laisser contempler la trivialité de l’existence.
On connaissait déjà toute l’admiration de Jean-Baptiste Thoret pour George Romero – qui s’est notamment déjà concrétisée par la direction du formidable Politique du Zombie : L’Amérique selon George A. Romero (2007) – et nous ne sommes donc pas surpris de l’entrée du cinéaste dans sa prolifique collection Make my Day. C’est avec Bruiser (2000), objet méconnu, malaimé, et tardif, que s’opère cette arrivée, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Car, sans être au niveau des chefs-d’oeuvre de son auteur, il méritait depuis longtemps une réévaluation : c’est désormais chose faite.
Attendu pour le 9 décembre sur Netflix et présenté au Festival Lumière en avant-première, Guillermo Del Toro nous gratifie avec son Pinocchio de son second film de l’année après Nightmare Alley. En germe depuis plus de 10 ans, cette nouvelle itération du conte de Carlo Collodi – co-réalisée avec Mark Gustafson – est une évidence pour le cinéaste mexicain. En s’appropriant le mythique pantin rêvant de devenir un vrai petit garçon, dans une inclusion absolue avec sa riche filmographie, le réalisateur signe un conte merveilleux, antifasciste, tout en étant très intime, et entend bien montrer – même sur une plateforme – de quel bois il se chauffe.
Sortie DVD chez Blaq Out d’une fable relativement légère et loufoque sur la possibilité de relation de couple entre humain.es et androïdes qui nous amène à réfléchir sur notre propre rapport à l’amour et à la solitude : critique de I’m Your Man (Maria Schrader, 2021). I, Robot, am your man Le cinéma allemand possède une histoire riche, et regorge de réalisateurs et réalisatrices talentueux.ses dans les pas desquel.les Maria Schrader est en train de marcher. […]
Projeté en fin de festival de Cannes 2022, le nouveau film d’Albert Serra, Pacifiction : Tourment sur les îles, a fait sensation et fut largement considéré comme l’objet le plus aventureux et sidérant de la compétition. Étrange perdition d’un haut-commissaire en Polynésie française sur fond de menace nucléaire, il a en tous cas largement éveillé notre curiosité, à défaut de stimuler celle du jury qui décidément se sera trompé sur toute la ligne…
Conte macabre signé par un des maîtres de l’horreur Tom Holland Rimini Editions nous propose de (re)découvrir La peau sur les os (1996) pour la première fois en DVD et en Blu-Ray. Une adaptation fidèle au roman original de Stephen King, mais qui manque de l’ambition artistique de s’en démarquer.
Artus Films poursuite sa formidable enquête dans les profondeurs du polar italien d’une décennie bénie, portée entre autres par le magnétique Franco Nero. Sorti il y a quelques semaines, Un citoyen se rebelle (1974) d’Enzo G. Castellari propulse le beau blond dans une Gênes pourrie par la délinquance, et dans laquelle il va revêtir la blouse du vigilante : critique cynique à point.