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Les six héros du film Power Rangers toujours vers le futur courent devant une immense gerbe de flammes.

Power Rangers : toujours vers le futur

Inspiré par les différentes réunions des héros d’hier organisées par la concurrence (HBO Max avait en effet sorti coup sur coup une réunion Friends émouvante et une réunion Harry Potter plus opportuniste) Netflix dégaine la carte nostalgie pour un dernier tour de piste des Power Rangers (presque) originels.


Gros plan à ras du sol, dans un ton sépia rouge, sur deux pieds en chaussette qui avancent sur de la moquette ; plan issu du film Un petit garçon vu de dos est assis en tailleur au bout d'un couloir, baigné dans un noir et blanc qui vire vers le bleu ; plan du film Skinamarink.

Skinamarink (The House)

Projeté en avant-première en mars dernier dans le cadre du festival Offscreen à Bruxelles, ce premier long-métrage expérimental du jeune réalisateur canadien Kyle Edward Ball nous plonge tout droit dans les profondeurs sinistres d’un cauchemar d’enfant. Si vous avez peur du noir, passez définitivement votre chemin…


Dans l'atelier de ce dernier, Gepetto affute ses outils pendant que Pinocchio lui touche le bout du nez pour le taquiner.

Pinocchio

Attendu pour le 9 décembre sur Netflix et présenté au Festival Lumière en avant-première, Guillermo Del Toro nous gratifie avec son Pinocchio de son second film de l’année après Nightmare Alley. En germe depuis plus de 10 ans, cette nouvelle itération du conte de Carlo Collodi – co-réalisée avec Mark Gustafson – est une évidence pour le cinéaste mexicain. En s’appropriant le mythique pantin rêvant de devenir un vrai petit garçon, dans une inclusion absolue avec sa riche filmographie, le réalisateur signe un conte merveilleux, antifasciste, tout en étant très intime, et entend bien montrer – même sur une plateforme – de quel bois il se chauffe.


Jeffrey Dahmer en boîte de nuit, un verre d'alcool dans la main et portant un t-shirt blanc, dans une lumière rouge sombre.

Dahmer (Mini-Série)

On en parle partout, et pour cause, la mini-série Dahmer consacrée à l’un des tueurs en série les plus tristement célèbre des Etats-unis (et du monde) est désormais le programme le plus regardé de la plateforme Netflix depuis son lancement. Un constat qui pourrait nous orienter vers un biais d’analyse particulier, quant à la fascination morbide qui nous pousse à s’envenimer les yeux et l’esprit de ces récits d’horreur tirés de faits-réels. Mais fort heureusement, il n’y a pas que cela dans cette mini-série qui, dans sa seconde partie, pousse son sujet jusqu’à une décomposition méta, en s’intéressant finalement moins à disséquer la psychologie et le mode opératoire des actes de Dahmer que l’incapacité d’un système social et politique à les éviter.


Cuphead et Mugman sont dans les mains d'un diable à la tête ronde, les yeux jaunes et menaçants ; scène du Cuphead show !

The Cuphead Show – Saison 1

La suite du phénomène vidéoludique de ces derniers années, Cuphead, Don’t deal With the Devil n’ayant pas encore vu le jour, troquons nos manettes sans fils contre une télécommande de télévision. Netflix a de quoi faire patienter nos petits pouces avides de boutons avec cette adaptation en série des aventures du duo de tasses malicieuses dans le monde merveilleux du Cuphead show ! (Dave Wasson, 2022), plein de légumes qui parlent et de grenouilles qui boxent


Comment Netflix maquille le crime

Les True Crime Documentaries font à nouveau sensation. Portées par le savoir-faire de Netflix en particulier, les histoires de fait divers et autres crimes exerçant la fascination des uns et des autres trouvent un second souffle, après avoir été reléguées à des émissions de soirées à la réputation plus ou moins moquée. Mais malgré la réussite indéniable, pour ne pas dire stratégique du géant du streaming sur ce type de contenu, qu’est-ce que Netflix a apporté de novateur au traitement de ces histoires de vie et de mort ? Peu, finalement, peut-être.