Nouveautés

La rubrique « Nouveautés » comme son nom l’indique accueille en son sein les films chroniqués à l’époque de leur sortie en salles.


Une nuée de guerriers, torse nu avec bouclier de pierre, prêts à en découdre dans Creation of the Gods I : Kingdom of Storms.

Creation of the Gods I : Kingdom of Storms

Un fragment de corps céleste traversant l’atmosphère et atteignant la croûte terrestre. C’est la définition d’une météorite. De titanesques objets traversant l’espace pour se désintégrer brièvement dans notre atmosphère sous la forme d’étoiles filantes, ou, s’ils sont suffisamment conséquents, pour terminer leur course sur Terre, diminué mais dans un incontournable fracas. De traits de lumières quelques fois décelées au loin par les passants chanceux ou les experts avertis, les blockbusters chinois grossissent chaque année et nous parviennent de plus en plus. Dernier aérolite en date, Creation of the Gods I : Kingdom of Storms (CotG) de Wuershan, qui a atterri dans nos salles les 10 et 11 février dernier uniquement. Présent sur le lieu de l’impact, on vous retranscrira ici les détails de cette vive mais brève déflagration, le contenu de ce minéral venu d’ailleurs ainsi que notre analyse du cratère que laisse derrière lui cet objet cinématographique en phase d’identification.


Deux policiers font le tour de cadavres pris dans un gros blocs de glace, au beau milieu d'une patinoire pour hochey sur glace ; scène de True Dtective : Night Country.

True Detective : Night Country

Après cinq longues années d’absence, True Detective, la mythique série créée par Nic Pizzolatto en 2014, est enfin de retour ! Si les saisons 2 et 3 avaient déçu, il fallait, pour Issa Lopez, la nouvelle showrunner, définitivement renouer avec le succès total de la première enquête. Alors mission accomplie pour Night Country et son nouveau duo de vraies détectives ?


Vu de dos, le Dracula à l'apparence de monstre mi-homme mi chauve-souris observe les marins s'activer sur le bateau dans le film Le Dernier Voyage du Demeter.

Le Dernier Voyage du Demeter

Faut-il encore présenter le vampire ? Créature légendaire, archétype jungien, elle est toujours un marqueur de son époque et nous sommes à l’ère des tombeurs torturés – de Lestat de Lioncourt (Entretien avec un vampire, Anne Rice, 1976) à Damon Salvatore (The Vampire Diaries, Julie Plec, Kevin Williamson, 2009-2017), en passant par l’immanquable Edward Cullen (saga Twilight, 2009-2012)…Unanimement considéré comme à peine moyen, reconnu pour sa proposition rafraichissante de Dracula, et si Le Dernier Voyage du Demeter (André Øvredal, 2023) avait plus à offrir qu’il n’y paraît ?


Denzel Washington, songeur, est accroupi, dans une église (les bougies brillent en arrière-plan) un petit couteau entre les doigts ; scène du film Equalizer 3

Equalizer 3

Si les genres peuvent avoir tendance à s’enfermer sur eux-mêmes, les franchises sont de vraies camisole de force. Alors qu’adopter un certain style de cinéma offre une variété de socles narratifs familiers et un ensemble de références esthétiques aussi précises et variées, la franchise n’a qu’un seul point de source, qu’un seul objectif : reproduire son succès initial. Quand JCDecaux nous abreuvait cet été d’affiches d’Equalizer 3 (Antoine Fuqua, 2023), on a senti l’arnaque. Le coup de l’acteur d’action bankable vieillissant qui prend 85% de l’affiche pour encore pointer son flingue vers le vide, on nous l’a déjà fait. Mais parce que c’était Denzel, parce que c’était nous, on a quand même attendu la VOD. La voilà qui tombe et ô surprise : c’est plutôt moyen ! L’occasion de revenir un peu sur cette franchise instantanément oubliable aux millions d’entrées, qui aurait pu, mais qui n’a pas.


Issu de May December, un plan rapproché-épaule,en clair obscur sur une Natalie Portman qui semble éprouvée, nous regardant dans les yeux, sur un fond uni marron.

May December

Projeté en compétition à Cannes il y a presque un an, May December, le nouveau film de Todd Haynes nous arrive enfin en France. L’occasion pour lui de développer les thématiques qui lui sont chères tout en se prêtant à un troublant jeu de miroir « à la De Palma » qui justifie à lui seul sa présence dans nos rubriques.