Nouveautés

La rubrique « Nouveautés » comme son nom l’indique accueille en son sein les films chroniqués à l’époque de leur sortie en salles.


Le choix

Sorti en catimini fin d’année dernière, « Le Choix » (Gilles Bourdos, 2024) pourrait vivre une seconde vie en vidéo – il vient de paraitre chez UGC – tant son concept de thriller en huis clos pourrait draguer de nouveaux spectateurs à domicile. Un seul en scène taillé sur mesure pour Vincent Lindon et sublimé par une photographie exceptionnelle.

Plan rapproché-épaule sur Vincent Lindon, soucieux, au volant de sa voiture, vu à travers le pare-brise ; issu du film Le choix.

Vincent Cassel aux platines dans le film Banger, plongé dans un éclairage bleu, en contre-plongée.

Banger

Dire qu’on attendait beaucoup de « Banger » (So Me, 2025), sorti sur Netflix, serait exagéré, mais on pouvait tout de même s’attendre à une partie de rigolade à la mode de chez nous, avec un Vincent Cassel des grands jours. Que nenni, le néo-cinéaste s’employant, minute après minute, à rendre son film le plus soporifique possible…


The Monkey

Dans notre bilan 2024 des séquences qui ne font pas genre, nous mettions en évidence le fait que Longlegs commence par une séquence à « hauteur d’enfant ». Une mise en scène loin d’être anodine, tant toute la filmographie du cinéaste tourne autour de l’enfance et du mal que peuvent transmettre les parents (l’abandon d’Hansel et Gretel, les parents dans Longlegs). Avec The Monkey, le réalisateur adapte une nouvelle de Stephen King, l’auteur d’horreur s’étant le plus souvent placé à cette hauteur d’enfant, qui parle tout autant de peurs enfantines – un jouet meurtrier – que d’héritage parental difficile à assumer.

The Monkey

Jacques Nolot prend le soleil, debout les yeux fermés, sur le toit de son appartement, dans le documentaire Je suis déjà mort trois fois.

Je suis déjà mort trois fois

Maxence Vassilyevitch se lance en 2024 dans un étonnant projet : le tournage en comité réduit – lui et sa compagne Anaïs Ruales Borja – d’un portrait de l’acteur et réalisateur Jacques Nolot, l’une des grandes figures parisiennes du cinéma queer et marginal. A eux trois ils passent plusieurs jours à reconstituer une journée de ce cinéaste de 82 ans.


Grand Theft Hamlet

En raison du confinement, les comédiens de théâtre Sam Crane et Mark Oosterveen se retrouvent enfermés chez eux, sans autre occupation que de déambuler dans les rues de Los Santos, la ville fictive de Grand Theft Auto. C’est au cours de leurs pérégrinations que leur vient une idée audacieuse : monter une version du célèbre Hamlet, mais entièrement dans l’univers du jeu. Une aventure que la documentariste Pinny Grills a capturée, manette en main.

Trois jeunes hommes sur une colline surplombant la ville fictive de Los Santos ; plan issu du documentaire Grand Theft Hamlet.

Robert de Niro en costume trois pièces gris, apeuré dans le coin d'un couloir, à terre, dans le film Alto Knights.

The Alto Knights

On pensait que Robert De Niro avait fait ses adieux au cinéma mafieux avec le superbe « The Irishman » (Martin Scorsese, 2019), mais il nous revient cette année avec « The Alto Knights » (Barry Levinson, 2025). Et dans cette énième variation du film de gangster post-Nouvel Hollywood, le mythique acteur ne joue pas un, mais deux sombres personnages de parrains.