Archives du mois : juillet 2021


Cruella défile sous les yeux des photographes, elle porte un manteau en cuir et sur son visage est peint un liseret noir sur lequel on peut lire Future.

Cruella

Disney continue son exploitation jusqu’au-boutiste de ses personnages de dessins animés, transposés dans des récits dits en live-action, en choisissant ici de se focaliser non pas sur un film en entier mais sur une méchante iconique, la fameuse Cruella. Après Maléfique (Robert Stromberg, 2014) et Maléfique 2 : Le Pouvoir du Mal (Joachim Ronning, 2019) qui retraçaient la jeunesse et la montée en puissance de la fée-sorcière cornue, grande méchante du classique animé La Belle au Bois Dormant (1959), voilà donc le troisième – et certainement pas le dernier – film de la franchise qui fait la part belle à un méchant Disney emblématique.


Gros plan sur le visage d'une jeune femme blonde, les yeux rivés sur une grosse araignée au premier plan ; plan issu du film Les trois visages de la peur de Mario Bava.

Mario Bava, visages de l’artifice

La sortie conjointe de deux grands films du maître italien – Les Trois visages de la Peur (1963) et La Ruée des Vikings (1961) – chez nos camarades du Chat qui fume nous permet de revenir sur ce cinéaste de chevet pour beaucoup d’entre nous. Deux films très différents, de leur conception à leur contenue, mais qui chacun donne à voir sa poésie : celle d’un artificier amoureux des couleurs et du spectacle.


Des enfants debout au bord d'une falaise, dans un magnifique paysage de bord de mer montagneux ; scène du film Wendy.

Wendy

Remarqué en 2012 avec son premier long-métrage Les Bêtes du Sud Sauvage – quatre fois nommé aux Oscar notamment dans la catégorie Meilleur Film – le cinéaste sud-africain Benh Zeitlin revient avec une adaptation libre et singulière de Peter Pan, sobrement intitulé Wendy (2021).