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Prey

Dernier rejeton de la très inégale franchise Predator et sortie exclusive de la plateforme Disney +, Prey (Dan Trachtenberg, 2022) réussit enfin à relever le niveau de ses prédécesseurs. En nous proposant de suivre une jeune héroïne téméraire dans sa traque du célèbre chasseur aux mandibules, Dan Trachtenberg fait le pari de s’éloigner de l’ambiance hyper-masculine des premiers opus, et nous offre un personnage principal digne des plus grandes badass du cinéma. 

Gros plan sur le visage concentré, peint en noir, d'Amber Midthunder, visant avec son arc dans le film Prey.

Baigné dans une lumière rose, plan rapproché-épaule sur un panda roux effrayé dans le film Alerte rouge.

Alerte Rouge

Après Soul (2020) et Luca (2021), ce Pixar cuvée 2022 nommé Alerte Rouge est le troisième film consécutif du studio à la lampe à être privé de sortie en salles par la Walt Disney Company. Pourtant, comme ses deux prédécesseurs, ce premier long-métrage s’inscrit dans un renouveau créatif du studio – porté par des regards neufs, multi-culturels et jeunes – et consolide toujours plus la suprématie de Pixar sur la planète animation.


Books of Blood

Books of Blood (Brannon Braga, 2021) retranscrit sous forme d’anthologie et en long-métrage, une sélection de récits horrifiques de Clive Barker. Si le passage de l’écrit au visuel avait réussi à Hellraiser (1987) qu’en est-il de cette nouvelle adaptation dont Barker est le producteur ?

Un homme portant une lampe torche scrute le sol devant un mur où un crâne de taureau est dessiné en mode tribal ; scène du film Books of blood.

Trois hommes en costume de super-héros dont Lokin en armure divine, posent devant une ville grise et dont les bâtiments détruits.

Loki – Saison 1

Alors que Marvel vient de faire son retour en salles avec le dispensable et sans conséquences Black Widow (Cate Shortland, 2021) c’est sur le petit écran que la firme semble avoir décidé de migrer une grande partie de ses ambitions. Preuve en est de la série Loki (Michael Waldron & Kate Herron, 2021) qui au-delà de prolonger artificiellement l’espérance de vie d’un des personnages préférés des fans, a peut-être définitivement enclenchée l’arc narratif de la Phase V du plan machiavélique de Marvel.


Cruella

Disney continue son exploitation jusqu’au-boutiste de ses personnages de dessins animés, transposés dans des récits dits en live-action, en choisissant ici de se focaliser non pas sur un film en entier mais sur une méchante iconique, la fameuse Cruella. Après Maléfique (Robert Stromberg, 2014) et Maléfique 2 : Le Pouvoir du Mal (Joachim Ronning, 2019) qui retraçaient la jeunesse et la montée en puissance de la fée-sorcière cornue, grande méchante du classique animé La Belle au Bois Dormant (1959), voilà donc le troisième – et certainement pas le dernier – film de la franchise qui fait la part belle à un méchant Disney emblématique.

Cruella défile sous les yeux des photographes, elle porte un manteau en cuir et sur son visage est peint un liseret noir sur lequel on peut lire Future.

Anthony Mackie, en costume-cravate près d'un pupitre, tient le bouclier de Captain America dans ses mains et le regarde pensif ; scène de la série Falcon et le soldat de l'hiver.

Falcon et le Soldat de l’Hiver

Après la très attendue mais finalement décevante Wandavision terminée il y’a quelques semaines, vient de prendre fin la deuxième série Marvel made in Disney+ intitulée Falcon et le Soldat de l’Hiver. Bien que sur le papier, ce thriller d’action à pauvres enjeux n’avait rien de très appétissant, sur la longueur, bien que ronflant, on se laisse séduire par ses thématiques Eastwoodiennes.