The Wicker Man


In the Earth

Dans la lignée de A Field in England (2013) et Kill List (2011), le britannique Ben Wheatley renoue avec le folk horror. Sous forte influence seventies, il replonge dans l’épouvante psyché pour parler de la mort d’un vieux monde bousculé par une pandémie. Présenter – en première française – en clôture des 10 ans du PIFFF, In The Earth est un petit bijou primitif et généreux qui prend une direction inattendue, pour plonger radicalement dans le pur délire psychotonique. Fortement déconseillé aux épileptiques…

Sur fond de brume et de feuillages épais au sol, la silhouette d'un homme vu de dos, en contre-jour, portant une hache ; plan issu du film In the earth.

Un groupe d'hommes et de femmes vus de dos contemple une haute statue de bois prendre feu sous un ciel de crépuscule, scène du film The Wicker Man.

The Wicker Man

Nous, adeptes de chocs psychédéliques, mordus de l’horreur alternative et d’hystérie complotiste abreuvée aux ambiances païennes, nous ne pouvons qu’apprécier la re-sortie récente par Lost Films du final cut du culte The Wicker Man (Robin Hardy, 1973). Esthétiquement minimaliste dans sa facture et porté par la contre-culture seventies, cet objet nous éclaire toujours aujourd’hui de sa lueur puissante.


[Entretien] Marc Olry, à la recherche des films perdus

Le récent Midsommar (Ari Aster, 2019) ayant ravivé l’intérêt des fanatiques pour le folk horror, Marc Olry, de la société de distribution Lost Films, en profite pour exhumer des cendres The Wicker Man de Robin Hardy (1974) et de lui offrir une re-sortie en salles pour raviver le culte. Nous l’avons rencontré en juin 2021 lors d’un évènement organisé par le cinéma Le Dietrich de Poitiers. Marc Olry nous présente alors la version Final Cut de The Wicker Man, ainsi que son travail de “chercheur de perles rares cinématographiques”.

Quatre hommes se tiennent au pied d'un mannequin de bois géant, des torches à la main, sous un ciel blanc laiteux dans le film The Wicker Man pour notre entretien avec Marc Olry.

Midsommar 6

Après un premier long-métrage, Hérédité (2018) qui avait divisé notre rédaction – ce qui ne l’avait pas empêché de se hisser à la neuvième place de notre TOP10 des films qui n’ont pas fait genre en 2018 – l’américain Ari Aster revient aux affaires avec Midsommar (2019) un film imprégné des codes d’un genre assez peu revisité ces dernières années qu’est la Folk Horror. Un Grand Feu de Joie De toutes les entités, greffes ou […]