Asia Argento


Dans une chambre d'hôtel vieillotte, au premier plan une femme aveugle, avec des lunettes de soleil, s'apprête à dégrafer son soutien-gorge, assise au bord du lit ; à l'arrière-plan un homme bedonnant est en train d'ôter à enlever sa chemise blanche, debout dans un coin de la pièce ; plan issu du film Occhiali neri.

Occhiali Neri

En découvrant le nouvel opus du maître Dario Argento (Ochialli Neri / Dark Glasses) à l’occasion de l’ouverture de sa rétrospective à la Cinémathèque Française, admettons que nous n’en attendions pas grand chose, dix ans après l’effarant Dracula 3D, et une fin de carrière souvent décevante. Sans crier au chef-d’oeuvre, nous fûmes au moins heureux d’y trouver un objet modeste et touchant, réactualisant notre regard sur son auteur.


Opera 1

A l’occasion de l’édition que lui consacre l’éditeur le moins ronronnant du marché, j’ai bien sûr nommé Le Chat qui Fume, retour sur l’un des grands films sous-estimés du maître Argento : Opera (1987). Profondo Giallo Si ses dernières réalisations en date ont largement ébranlé la superbe d’une filmographie impressionnante, Dario Argento reste et restera l’un des grands maîtres du cinéma de genre. Alors que bons nombres de ses œuvres des années 70 et 80 sont […]