Martin Courgeon


A propos de Martin Courgeon

Un beau jour de projection de "The Room", après avoir reçu une petite cuillère en plastique de plein fouet, Martin eu l'illumination et se décida enfin à écrire sur sa plus grande passion, le cinéma. Il est fan absolu des films "coming of age movies" des années 80, notamment ceux de son saint patron John Hughes, du cinéma japonais, et de Scooby Doo, le Film. Il rêve d'une résidence secondaire à Twin Peaks ou à Hill Valley, c'est au choix. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riwIY


Spencer

Pablo Larraìn complète sa trilogie de portraits au féminin après Jackie (2016) et Ema (2020) en mettant en scène la crise sourde qui se trame au sein de la famille royale, lors des festivités de Noël, alors que Diana Spencer, en quête de liberté, perd pieds et se laisse hanter par des fantômes.


Nicolas Cage assis sur le perron vieillot de sa maison en bois perdue dans la forêt, face à son cochon, Pig, qui renifle le sol.

Pig

Ancien chef étoilé vivant en quasi-ermite dans les forêts d’Oregon, Rob Feld se voit contraint de sortir de sa retraite sauvage lorsque sa truie truffière est kidnappée. Sous ce pitch à la fois saugrenu et simple, se cache peut-être un des tous meilleurs rôles de l’éternel flamboyant Nicolas Cage.


Macauley Culkin se regarde horrifié dans le miroir ; scène du film Maman, j'ai raté l'avion !

Maman, j’ai raté l’avion !

Kevin McCallister, 8 ans, se retrouve par une suite de hasards saugrenues, tout seul à Noël, dans la vaste demeure bourgeoise de sa famille, convoitée par deux cambrioleurs. A lui de surmonter ses peurs et tenter de repousser les brigands en attendant que sa famille revienne… Un film de Noël dont on ne se lasse jamais, placé sous le signe du saint patron John Hughes et de son disciple Chris Columbus.


RKO Radio Pictures Naissance d’un Titan (Livre)

L’auteur Richard B. Jewell, fort d’archives et de nouveaux documents internes fraichement redécouverts propose dans Naissance d’un Titan édité et traduit en France par Lobster Films, d’explorer les rouages du studio hollywoodien à travers le prisme de sa direction et de ses finances.


A l'arrière d'un van en bazar baigné dans une lumière verte, trois hommes boivent un verre, tous l'air de bandits dans le film La fièvre de Petrov.

La Fièvre de Petrov

Après un passage à Cannes, nous avions découvert La Fièvre de Petrov (2021) à L’Etrange Festival où il avait une place de choix dans la section Mondovision. En pleine pandémie, la vision fiévreuse et confiné de Kirill Serebrennikov parvient-elle effectivement à se propager auprès de ses spectateurs ?


A gauche, un couple de dispute, dans l'embrasure d'une fenêtre ; à droite, à l'extérieur, l'oreille contre la vitre, une femme écoute avec malice ; scène du film La bête élagante.

La Bête élégante

Programmé à l’Étrange Festival en compagnie de deux autres films de Yuzo Kawashima, La Bête Elégante (1962) fait partie de ses gemmes obscures qu’il serait grand temps de remettre en avant, en même temps que leur réalisateur. Quasi-huis clos sur une famille d’arnaqueurs à la petite semaine et leurs combines plus ratées les unes que les autres, La Bête Elégante surprend par son audace formelle et la grande pertinence, encore aujourd’hui, de ses thèmes.