[Entretien] Bastien Milheau, bien sur deux chaises


C’est sans doute la plus belle surprise de notre été : Super Bourrés, le premier long-métrage de Bastien Milheau, arrive dans nos salles ce mercredi 30 août. Ce teen movie singulier nous embarque avec Janus et Sam qui, à la fin du lycée, sont chargés d’apporter un maximum d’alcool à la dernière soirée de l’année et qui vont le faire grâce à une mystérieuse découverte, un vieil alambic capable de produire l’eau de vie la plus redoutable pour les neurones et les boyaux. Cette rencontre farfelue et touchante des univers les plus délurés de la comédie américaine contemporaine – notre préférée, celle de Judd Apatow, des Frères Farrelly, entre autres – et de la géographie gersoise est à la jonction de beaucoup des réflexions que nous menons depuis plusieurs années concernant les cinémas de genre en France. Comment ces références américaines peuvent se mêler à nos terroirs ? Comment capter un public adolescent avec des productions françaises ? Bastien Milheau affronte ces questions sans perdre de vue son efficacité comique et encore moins sa mélancolie qui nous cueille in extremis. Difficile de ne pas en profiter pour lui poser quelques questions…

Portrait de Bastien Milheau souriant, sur un tournage, en noir et blanc.

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De grosses fesses confortables sur deux chaises

Nous n’allons pas nous en cacher, Bastien et moi étions dans la même promotion à la Fémis. Cette rencontre sera donc placée sous le signe de l’entre-soi le plus décomplexé…

Ça commence bien… On est copains aussi, non ?

Oui, on est copains.

Chouette.

Blague à part, on peut peut-être commencer par ce « sujet Fémis ». J’ai l’impression que le fait que tu en viennes est beaucoup relevé dans la réception du long-métrage. Que ça surprend encore qu’un premier film « Fémis » puisse s’appeler Super-Bourrés.

Je comprends que ça surprenne de prime abord, mais Super-Bourrés était d’abord mon scénario de fin d’études, et je dois dire que j’ai été soutenu à l’école, on ne m’a jamais retenu d’aller dans ce genre de comédie « régressive ». Il me semble que les choses y bougent un peu quand même à ce niveau, que c’est une institution qui essaye de changer son image. Par ailleurs, on peut aussi écrire de la comédie, même de ce genre, et être un auteur « élitiste » c’est pas incompatible. On peut faire de la comédie potache intello.

Ce n’est précisément pas ce que tu fais.

Ah bon ? Merde, je croyais… Je suis peut-être pas assez intelligent pour faire une comédie intello ! Pour être plus sérieux, au contraire, je pense que mon parcours au sein de la Fémis m’a aidé à trouver cette voie là. Je n’ai pas vraiment commencé en écrivant des comédies. C’est arrivé après justement parce qu’on m’a encouragé à le faire.

Les deux jeunes héros de Super-bourrés traînent leur âne sous un ciel bleu et un soleil de plomb, évoluant sur un sentir qui traverse une vallée plutôt verte, sous la caméra de Bastien Milheau.

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Le titre « Super-Bourrés » suscite de toute manière pas mal d’interrogations. Il évoque pourtant forcément SuperGrave (Greg Mottola, 2007) mais aussi l’idée de super-héros. Il te vient d’où ?

Il se trouve qu’il y avait au tout début de l’écriture l’idée d’une parodie de film de super-héros à la française, à laquelle je réfléchis encore un peu aujourd’hui. Le titre venait de là : imaginer un super-héros français constamment bourré. Ce serait peut-être plus un projet de BD que de premier long-métrage. Finalement cette idée n’est pas du tout restée. J’ai gardé quand même un parcours initiatique où en plus mon personnage principal a perdu son père, et on sait que les super-héros ont souvent ce genre d’histoires traumatiques. Mais j’ai progressivement voulu sortir de la parodie, parce que c’est un genre où je me sentais limité, à devoir respecter des codes stricts, même si c’était pour les détourner à la fin. On a quand même gardé ce titre, qu’on sait un peu clivant, mais qui nous paraît accrocheur, qui fait réagir. C’est vrai que ça ressemble à SuperGrave, mais ce n’était pas réfléchi pour le coup. C’est un film que j’adore, c’est vrai, que j’ai dévoré à différents moments de ma vie en le regardant toujours avec une vision différente. Par exemple, quand j’étais ado je zappais un peu la fin du film, qui était moins drôle, plus mélancolique. Aujourd’hui c’est l’une des parties que je préfère.

On est à la lisière du remake , en tous cas c’est presque une variation sur un motif similaire : deux jeunes doivent trouver à boire, c’est la dernière soirée du lycée…

Pour le coup c’est plus inconscient qu’autre chose, je n’avais pas envie de faire directement une variation du film. L’histoire et les personnages me paraissent différents. Disons que c’était un doudou, une béquille. SuperGrave était là, il existait, et il a pu constituer une sorte d’horizon.

© Take Shelter

Mine de rien, ton film occupe une place vraiment très singulière dans le paysage de la comédie française. Ses références sont américaines et en même temps il se déroule dans un territoire, une géographie très ancrée – le Gers, le Sud-Ouest. Ce mélange est un désir qui vient de loin ?

Je ne me considère pas comme un grand cinéphile, je suis devenu plus gros consommateur de films sur le tard. Du coup je ne construis pas mes scénarios en partant de références. Il se trouve quand même que quand on essaye de faire un teen movie, un buddy movie en France, les références américaines arrivent très vite parce qu’on a peu d’exemples de ce genre chez nous. Les spectateurs essayent donc de se raccrocher à ce qu’ils connaissent, et donc à la culture américaine. Alors qu’on a des adolescents en France, et ils ont des codes particuliers. Je n’ai pas voulu faire un film américain à la française. J’ai fait un film français qui a un rapport avec des choses qu’on voit aux Etats-Unis. Ça peut paraître subtil, mais c’est pour moi vraiment différent, surtout quand on parle de références. Pendant l’écriture, j’ai quand même revu des films que j’adorais, par exemple Napoleon Dynamite (Jared Hess, 2004), ou Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton et Valerie Faris, 2006) dont je réalise qu’il est peut-être finalement celui qui m’a le plus influencé inconsciemment, en particulier dans la mise en scène, mais aussi dans quelques péripéties. En le revoyant, ça m’a frappé, la scène où ils se font arrêter avec le cadavre du grand-père dans le coffre et où le flic tombe sur les magazines porno achetés par Steve Carrel, on retrouve presque la même dans Super-Bourrés

C’est vrai aussi que les deux partagent une certaine tendresse. Cela dit, même si tu vas plus directement du côté de la mélancolie dans le dernier mouvement, Super-Bourrés est émouvant tout en restant constamment joyeusement bête, voire vulgaire. C’est aussi ce qu’on adore dans les réalisations des frères Farrelly, cette façon d’être étrangement émouvant dans une atmosphère toujours stupide, régressive, voire scato.

J’adore absolument les frères Farrelly. Et je suis un fan de Green Book (Peter Farrelly, 2019) qui marque une bascule dans quelque chose de plus « sérieux », mais où on retrouve un génie d’écriture comique constant.

Sam et Janus regardent circonspects le patron de l'épicerie qui leur font face, et que nous voyons de dos, et seulement le dessus du crâne ; scène du film Super-bourrés réalisé par Bastien Milheau.

© Take Shelter

Si on revient un peu sur la place du film en France, tu relevais justement qu’on avait peu de teen movies. J’ajouterai qu’on en a encore moins qui visent un public adolescent. Par exemple, j’adore Les Beaux Gosses (Riad Sattouf, 2009), mais il me semble qu’il vise davantage un public d’adultes qui irait revoir la part la plus ingrate de leur adolescence que les principaux concernés par cette période. Il me semble qu’ici tu parles plus au public jeune, ce qui est souvent une question compliquée pour le cinéma français. Ça passe peut-être par certaines présences incongrues, un peu youtubesque, au casting.

Je n’ai pas eu l’impression de viser un public en particulier, c’est une dynamique qui ne me paraît pas très bonne, en tous cas qui ne me va pas. J’écris en visant des gens que j’aime bien par exemple. Après forcément, je voulais éviter le côté « film de vieux qui se projettent sur la jeunesse ». J’ai consulté ma petite sœur qui a 11 ans de moins que moi et mes comédiens pour éviter d’être à côté de la plaque, mais c’est tout. Après tu penses peut-être à ma grosse consommation de « Youtube Poop » ou de montages débiles…

Une référence en tête de ce côté ?

Non… A part des vidéos d’archives de mecs bourrés parlant d’alambic et des distillateurs ambulants. Mais en ce moment, une vidéo virale d’un enfant qui tape avec une louche son bébé petit frère me fait énormément rire, regarde.

Si je te parle de cette question de la jeunesse, c’est aussi qu’on entend beaucoup que ça peut être un frein auprès de financiers, des distributeurs. Benjamin Parent par exemple évoquait beaucoup ça avec nous à l’époque de la sortie de son film Un Vrai Bonhomme (lire l’entretien).

C’est je crois plus une question de distribution, et j’avoue que j’essaye de m’éloigner de ces problématiques parce que c’est plus paralysant qu’autre chose. Au stade du financement, c’est beaucoup plus sur le genre du film qu’on nous a interrogés, et je sais que ça va te plaire.

Plan rapproché-épaule sur Pierre Gommé souriant et benêt sur un fond de champ jauni par le soleil dans le film Super-bourrés.

© Take Shelter

Allez, attaquons-nous à LA question !

J’ai l’impression, en effet, que dans certaines commissions, quand on parle d’un genre, on attend que la proposition, le scénario soient parfaitement dans les carcans de ce genre. On m’a souvent reproché d’avoir « le cul entre deux chaises », entre comédie un peu graveleuse et comédie « d’auteur », entre rires et récit initiatique émouvant. Je déteste cette expression, en tous cas au cinéma. Je préférerais qu’on dise que le film a de grosses fesses installées sur deux chaises, c’est différent ! C’est pas mal parfois, ça peut être très confortable d’être assis sur deux chaises.

C’est d’autant plus paradoxal de revendiquer le respect strict d’un genre quand le cinéma français n’a jamais eu vraiment cette histoire-là, très liée au cinéma d’exploitation américain. La plupart des films dits « de genre » français sont entre plusieurs genres.

Mais de toute manière les genres se nourrissent très bien entre eux. C’est là où j’étais frustré face à certaines réactions au financement, où des gens ne savaient pas dans quelle case mettre le film et se sentaient perdus… Il fallait donc qu’on explique que non, on n’était pas perdus, et qu’on voulait écrire un film comme celui-là. Ce n’était pas une erreur. Le risque était par conséquent d’aller plus dans un sens ou dans un autre en fonction des différents types de commissions qu’on rencontrait et d’en perdre notre singularité. Il ne fallait pas tomber dans ce piège. Je pense qu’il faut vraiment se battre là-dessus, et ne pas se laisser trop poser ces questions d’étiquettes, de catégories qui sont finalement pernicieuses. J’ai tellement de films que j’adore et que je ne sais pas où mettre selon ces étiquettes. Lady Bird (Greta Gerwig, 2018) par exemple, je le mets où ?

On en vient à devoir revendiquer ça par des mots savants – du type « hybridité » – comme si c’était une curiosité alors même que c’est le cas de la plupart de nos films préférés.

Il n’y a pas de mal pour autant à rester ancré dans un genre. J’en sais quelque chose, mon vrai film préféré c’est Pacific Rim (Guillermo Del Toro, 2013), on peut pas dire que ce soit très hybride comme proposition. Ce qui m’intrigue c’est qu’on se pose beaucoup cette question dans le cinéma alors que dans la musique ça fait un moment que la « fusion des genres » n’interpelle plus personne. Ces frontières ont totalement explosé. Dans le cinéma, ça reste encore très segmenté.

Jean Lassalle assis, béret noir sur la tête, dans un tout petit salon ensoleillé, face au radiateur et à un vieux ventilateur, filmé par Bastien Milheau.

© Take Shelter

Ce qui est beau dans ton film aussi, c’est que cette hybridité l’infuse sur tous ces aspects, en particulier dans son casting. On y voit des non-professionnels – la jeune Nina Poletto, extraordinaire, en particulier – des jeunes comédiens dont c’est le premier rôle – Pierre Gommé, l’acteur principal, excellent aussi – d’autres qu’on a déjà beaucoup vus à l’écran – Barbara Schulz, très à l’aise en mairesse du village et mère de Janus – mais aussi des figures qui viennent d’un peu partout – Vincent Moscato, Jason Chicandier, et… Jean Lassalle. J’étais aussi évidemment très ému de croiser Sophie Fillières, dans une scène de classe géniale, grande cinéaste française qui nous a quittés prématurément cet été et qu’on a rencontrée ensemble à l’école.

Je peux commencer par parler de Sophie qui a d’abord été une très belle rencontre. On a travaillé avec elle dans un atelier à la Fémis qu’elle animait. On devait réaliser une présentation vidéo du scénario, et je lui avais demandé de jouer un petit rôle. C’était tellement drôle que quand on a commencé à produire le film, je ne me suis pas posé la question. Ça marchait tellement bien avec elle, le rôle devait être pour elle. Elle a accepté directement parce que ça nous amusait tous les deux. Je suis très fier et heureux d’avoir pu faire ça avec elle cette année en particulier. Ça correspond aussi à ma manière d’envisager les casting. J’aime bien le faire par le biais de rencontres. Pour ce film, je cherchais avant tout des profils qu’on ne trouve pas, ou peu, chez les comédiens professionnels, en particulier pour les deux personnages principaux. Le profil de Nina par exemple est introuvable chez les jeunes comédiens. J’avais besoin de jeunes très authentiques étant donné que le film est ancré dans un terroir particulier. Cette authenticité ne se fabrique pas, ne se triche pas. Donc Nina c’est passé par un casting sauvage auprès des clubs de rugby du coin. Je savais que c’était un vivier de personnages incroyables. Elle nous avait envoyé une vidéo où elle avait un énorme bleu sur le front parce qu’elle avait cassé trop de glaçons à une soirée la veille… Elle partait avec de l’avance.

C’est toujours très stimulant de voir des comédiens professionnels face à des non-pros, surtout dans la comédie. Dernièrement par exemple, les longs-métrages de Bruno Dumont le prouvaient bien.

Ca a été particulièrement intéressant avec Barbara devant jouer un personnage qui détonnait un peu dans tout ça, une figure d’autorité. C’était génial de la confronter à des gens du coin, ça fonctionnait très bien. J’ai vraiment le sentiment d’avoir fonctionné au plaisir sur tout ce casting. Moscato par exemple a l’habitude d’improviser tous les jours à la radio, c’était génial de pouvoir profiter de ça.

Une autre singularité du film c’est sa durée, seulement 1h19. Il n’y a pas un bout de gras, il est plein comme un œuf, avec un gag à la minute, que ce soit au premier plan ou dans des détails du flou, du hors-champ, du mixage…

Autant dans la cuisine j’adore le gras, au cinéma moins.

Janus et Sam sont allongés sur l'herbe, le premier la tête posée sur la cuisse de la seconde ; tous deux regardent le ciel, pensifs ; plan tourné par Bastien Milheau.

© Take Shelter

Cela dit, ça respire aussi. On sent des temps de pause. Comme ce beau moment où Janus est couché sur Sam, qu’ils attendent que l’alambic ait fini de chauffer et qu’ils s’interrogent sur la nostalgie…

Il me semble que c’est comme pour la musique, il faut des variations. De toute façon je ne me suis pas dit non plus que je voulais faire un film court. Mais c’est vrai que ça me va bien, et j’entends beaucoup de gens qui en sont contents aujourd’hui où l’on voit beaucoup de films de 3h.

Il y a quand même plus de blagues régressives et scato que de stases mélancoliques. Ce côté « pipi-caca » faisait peur au scénario aussi ?

Bizarrement non. J’ai surtout l’impression que les gens ont peur d’en parler. Je l’ai beaucoup vu en salle pendant les projections. Ça fait partie des choses qui font le plus rire, mais personne n’en parle. C’est une honte collective, mais en fait si, ça fait rire. En particulier les personnes âgées, je dois dire. Elles sont très réceptives à la « Turbo-Chiasse ». Quand les gens en parlent, ils sont polis, ils disent : « on aime ce côté irrévérencieux ». N’étant pas moi-même très irrévérencieux, ça me rend très fier.

A Fais Pas Genre est quand même plus spécialisés dans le cinéma fantastique que dans les teen movies, et il me semble que le film garde une petite ambiance fantastique, notamment lors de la découverte de l’alambic. J’y pense aussi parce que je sais que c’est quelque chose qui t’intéresse. A la Fémis, tu avais notamment réalisé un court-métrage génial – Borborygmes – sur un homme qui avait un ver solitaire et qui décidait de le garder… Dans le futur, tu as envie d’explorer d’autres genres ?

Le fantastique, l’étrange, est probablement le genre qui m’intéresse le plus, et j’y reviendrai sans doute un jour. En ce moment par exemple j’écris une comédie d’aventure fantastique. J’ai une formation de scénariste, et je n’ai pas écrit que de la comédie. J’ai un rêve vraiment compliqué qui serait de faire un film de bagarre un jour. J’adore ça, et je pense que c’est la chose la plus difficile à réaliser, la plus exigeante. Surtout en France. Il faudrait réussir à se réapproprier ce genre là. C’est encore un plaisir régressif, voir des gens se cogner dessus.

Ça confirme un certain tropisme burlesque. Dans Super-Bourrés, on rit aussi de gens qui tombent, comme dans le gag du Skate-Park. Ça me fait penser que tu te situes dans un humour quand même assez primitif, au sens enfantin, mais aussi originel du terme.

A la Fémis, quelqu’un m’avait fait un retour qui m’avait beaucoup interpellé, à propos d’un court-métrage que j’avais réalisé, L’enlèvement de Bernard Rattez. Il m’avait demandé « Ça te fait rire toi, les gens qui tombent ? » En effet, ça me fait rire, et je crois que c’est le cas d’à peu près tout le monde. C’est un type d’humour qui ne se démode pas, très direct. Comme beaucoup de ce qu’on dit « régressif » depuis le début. C’est un humour qui a vraiment sa noblesse.

Propos de Bastien Milheau
Recueillis et retranscrits par Pierre-Jean Delvolvé


A propos de Pierre-Jean Delvolvé

Scénariste et réalisateur diplômé de la Femis, Pierre-Jean aime autant parler de Jacques Demy que de "2001 l'odyssée de l'espace", d'Eric Rohmer que de "Showgirls" et par-dessus tout faire des rapprochements improbables entre "La Maman et la Putain" et "Mad Max". Par exemple. En plus de développer ses propres films, il trouve ici l'occasion de faire ce genre d'assemblages entre les différents pôles de sa cinéphile un peu hirsute. Ses spécialités variées oscillent entre Paul Verhoeven, John Carpenter, Tobe Hooper et George Miller. Il est aussi le plus sentimental de nos rédacteurs. Retrouvez la liste de ses articles sur letterboxd : https://boxd.it/riNSm

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