Tsui Hark, cinéaste en mouvement

Dossier en quatre parties consacré à la fimographie démente du génial Tsui Hark, saint patron du cinéma Hong-Kongais.


Un homme lutte pour ne pas tomber dans une grotte illuminée de rouge, comme si de la lave arpentait les murs, dans le film Zu les guerriers de la montagne magique.

Zu, les guerriers de la montagne magique

Depuis quelque temps, nous avons le droit en France d’accueillir des ressorties en haute définition des œuvres du chef de fil de la Nouvelle-Vague hongkongaise, le bien nommé Tsui Hark. Nous devons ce privilège à l’éditeur Spectrum Films qui nous a permis de redécouvrir Le Festin chinois (1995), Tristar (1996) et Seven Sword (2005), avant l’arrivée prochaine de L’Enfer des armes (1980). Aujourd’hui, c’est Metropolitan Filmexport – l’éditeur originel des films de Hong-Kong avec son mythique label HK Vidéo – qui nous permet de redécouvrir dans une version restaurée le flamboyant Zu, Les guerriers de la montagne magique (1983).


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 4/4

Quatrième et dernière partie de notre dossier consacré à l’analyse de l’immense filmographie de Tsui Hark (Partie 1, Vague à l’Arme , Partie 2 : Main-mise sur Hong-Kong & Partie 3 : Le Crépuscule du Dieu) avec un focus cette fois sur la dernière partie de sa filmographie. Pour résumer son travail en un mot, Tsui Hark répond en interview “search” puis “faire du cinéma c’est chercher quelque chose qui pourrait survenir dans le futur.” Malgré […]


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 3/4

Troisième partie de notre dossier-analyse de l’œuvre de Tsui Hark (Lire au préalable : Partie 1, Vague à l’Arme & Partie 2 : Main-mise sur Hong-Kong). Nous nous étions arrêtés à la fin des années 1980, au moment ou Tsui Hark est omniprésent voire complètement omnipotent dans la sphère du cinéma Hong-Kongais. Focus désormais sur sa décennie 1990, durant laquelle il enchaîne les succès et assoit sa domination dans l’Asie du sud-est avec l’arrivée d’une […]


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 2/4

Deuxième partie de notre analyse de l’œuvre de Tsui Hark (Partie 1, Vague à l’Arme). Après des débuts nihilistes à la fin des années 1970, tant au niveau des longs-métrages que de son succès, Tsui Hark décide de passer à une période plus lumineuse. Peut-être que toutes ses pulsions mortifères ont été à jamais exorcisées dans sa Trilogie du Chaos… Partie II : Mainmise sur Hong-Kong Après les échecs au box-office rencontrés, Tsui Hark rejoint […]


Tsui Hark, cinéaste en mouvement 1/4 2

“Au commencement, il y avait le néant. Tout était noir comme le jais. Le responsable était insatisfait. Alors, il y a eu la lumière. […] Le sixième jour, il créa l’homme. Fort imparfait. Puis la femme. Il pensa qu’ils pouvaient coexister. Mais il eût tort. En fait, cette combinaison était ingouvernable. Le septième jour, il se reposa. Mais il dût tout recommencer.” Par ces paroles débutent Time & Tide (Tsui Hark, 2000). Elles sont dictées […]