onirisme


James Cameron, La Science des Rêves

L’exposition L’art de James Cameron visible à la Cinémathèque Française jusqu’en janvier 2025, est l’occasion de découvrir le roi du divertissement en dessinateur instinctif capable de figurer ses visions les plus personnelles. Dès la vidéo d’introduction le réalisateur confie même prêter une grande importance aux rêves, parfois à l’origine de ses idées visuelles les plus célèbres. Allons encore plus loin et avançons que la dimension onirique du cinéma de Cameron est peut-être ce qui fait sa véritable singularité et l’une des clés de son succès.

James Cameron dans ce qui semble être un tunnel, scène de tournage avec une comédienne allongée devant lui, un néon passant près de son visage.

Dans un clair-obscur jauni, on installe un vieil appareil dentaire à la jeune Earwig de Lucile Hadzihalilovic.

[Entretien] Lucile Hadzihalilovic, logique de la sensation

Cinéaste majeure mais encore malheureusement trop confidentielle, Lucile Hadzihalilovic revient ce mercredi sur nos écrans avec son troisième long-métrage, l’envoutant Earwig. Conte macabre autant qu’échappée mentale, presque psychédélique, il tient toutes les promesses de ses précédents essais, et s’impose comme le premier rendez-vous clé de notre année 2023. Nous avons pu nous entretenir longuement avec la cinéaste, où il est question de la création de ce magnifique nouveau film, mais aussi de son cinéma en général, et sa place singulière dans le paysage cinématographique européen.