alain deloin


Plan rapproché-épaule sur un Alain Delon pensif, dans la rue, tandis qu'une silhouette d'homme s'éloigne de lui au loin, issu du film Big Guns.

Big Guns

Un assassin retraité. Une organisation criminelle qui s’attaque à ses proches par erreur. L’assassin qui rengaine pour tous les tuer. Keanu Reeves ? Non. Alain Delon. Dans un film italien sorti en 1973. Énorme. Mais si l’histoire se souviendra à jamais des John Wick de Chad Stahelski (si si, vous verrez), elle a oublié les impressionnantes scènes d’action, pionnières du genre, du Big Guns de Duccio Tessari. Car malgré tous ses efforts, Tony Arzanta (titre original) est un John Wick manqué, rejeton d’un réalisateur téméraire et d’un comédien trop grand pour son bien, à l’époque la plus débridée du cinéma italien. A l’occasion de sa ressortie en salles le 15 février dernier dans une version restaurée en 4K, retour sur un projet amoureux de cinéma s’abandonnant à son désir d’impressionner..


Le Samouraï

Dans le cadre de sa diffusion sur France 5, retour sur l’œuvre somme d’un cinéaste extraordinaire (ça, ça veut dire qu’on l’aime bien à Fais Pas Genre), Le Samouraï (1967) de Jean-Pierre Melville. Poor lonesome cowboy Tous les cinéastes ont une œuvre phare : certains grands en ont plusieurs. C’est le cas, ce me semble, de Jean-Pierre Melville dont on cite souvent évidemment Le samouraï, considéré comme la quintessence de son style, mais dont L’armée des […]